Pendant que l'ensemble des participants vantent les mérites de la Fédération algérienne des sports mécaniques sur l'amélioration de l'organisation, le bon déroulement de la deuxième édition du Rallye d'Algérie « Challenge Sahari International » est relativement entaché par l'émergence d'un désaccord entre la FASM et son partenaire Arak Sport Organisation. Le chargé de communication de la FASM et DG de Jil FM, Mourad Ouadahi, balaie d'un revers de la main la rumeur. « Il n'y a aucun désaccord avec Arak Sport Organisation, partenaire de la fédération dans l'organisation technique du Rallye », tranche-t-il dans un point de presse improvisé, vendredi soir, au centre des médias d'El-Ménéa. Afin de donner de la crédibilité à ses propos, il enchaînera : « Vous avez assisté à un petit incident entre El Ghouti, le directeur d'Arak, et ma personne. Ce n'est pas aussi grave, car l'organisation de grandes compétitions de cette envergure pourrait susciter ce genre de divergences. Les relations entre la FASM et Arak demeurent au beau fixe. Nous travaillons sans complexe, toute personne en mesure de contribuer à la réussite du Rallye est la bienvenue. Le Challenge Sahari International est organisé sous l'égide du président de la République Abdelaziz Bouteflika, nous ne lésinerons pas sur les efforts afin de le réussir. Il y va surtout de l'image de notre pays qui enregistre, faut-il le souligner, des bonds importants sur les plans culturel, touristique et sécuritaire ». Selon le chargé de communication de la FASM, cette dernière est ravie de la contribution de tous ses partenaires, la société Arak comprise. « L'existence de divergences entre les impliqués dans l'organisation ne veut pas forcément dire qu'ils sont en désaccord. La preuve, nous travaillons dans un cadre serein, loin de toute forme de complexe. L'autre indice est le net progrès enregistré en matière d'organisation. Nous rendons d'ailleurs hommage à Arak qui a su en faire bénéficier qualitativement le Rallye à la faveur de son savoir-faire dans le monde des sports mécaniques », estime encore Mourad Ouadahi. Le président de la FASM, Chihab Baloul, abonde dans le sens de son chargé de communication, soulignant « l'évolution sensible constatée au niveau de l'organisation comparativement à la précédente édition du Rallye ». Le dirigeant en question est allé, par ailleurs, jusqu'à indiquer que « la FASM pourrait réduire son implication directe dans l'organisation du Rallye se contentant de jouer un rôle de régulateur de la compétition ».