« Assurer l'enseignement à l'élève demeure la préoccupation majeure et centrale du secteur de l'éducation nationale », a-t-elle indiqué en marge d'une visite d'inspection dans cette wilaya, ajoutant que « des propositions ont été présentées aux directeurs de l'éducation et des établissements éducatifs pour que l'élève ne soit plus victime des mouvements de protestation et qu'une réunion consacrée à ces propositions sera tenue prochainement ». Réitérant que la grève est un droit constitutionnel, Benghebrit a affirmé que les syndicats ont recours à la grève comme unique moyen pour exprimer leurs vues et positions vis-à-vis d'un problème ou d'un sujet précis. Ils l'ont même rendue « obligatoire » dans certains établissements éducatifs, au détriment des élèves, a-t-elle ajouté tout en précisant que les revendications des grévistes ne sont pas du ressort de son département. « Nous œuvrons à améliorer le climat scolaire et la pratique pédagogique, ce qui implique la stabilité de l'école et nous demandons à ces syndicats de reconsidérer leur méthode pour exposer leurs préoccupations », a-t-elle indiqué. Concernant le concours de recrutement des enseignants, prévu en décembre 2016, la ministre a avancé le chiffre préliminaire de 5.000 postes, notamment pour les mathématiques et la physique. Au sujet de l'examen du baccalauréat session 2017, Benghebrit a rappelé que cette session est concernée par les dernières réformes qui seront appliquées de « façon progressive », ajoutant que la nouveauté cette année consistait en la réduction des jours d'examen, rassurant les élèves sur la garantie des conditions nécessaires au bon déroulement de leurs examens qui seront organisés en une seule session. A cet effet, le ministère a publié le calendrier des examens scolaires pour l'année 2017 sur son site internet. Il a été décidé que les épreuves du baccalauréat auront lieu du 11 au 14 juin. L'examen de fin de cycle primaire aura lieu le 28 mai, alors que les épreuves du brevet d'enseignement moyen (BEM) se dérouleront du 4 au 6 juin.