Photo : Mohamed Flici. Le Conseil national de l'investissement (CNI) a examiné et approuvé 64 projets d'investissements nationaux et étrangers portant sur un montant global de 882,6 milliards de dinars, a annoncé hier Abdelkrim Mansouri, directeur général de l'Agence nationale de développement des investissements (ANDI). En termes de montant, il est constaté une augmentation en 2010 de 70% des investissements par rapport à l'année 2009. Le CNI approuve tout projet impliquant des étrangers, ceux dépassant un montant de 500 millions DA et les projets ayant bénéficié du régime de la convention et faisant l'objet d'une modification. Sur les 64 projets examinés par le Conseil, 32 projets ont été présentés par des nationaux représentant 46% du montant global, soit 409,4 milliards de dinars avec une prévision de création de 9.186 emplois. Les projets réalisés en partenariat totalisent 25 représentants, soit 6% du montant global avec 49,2 milliards de dinars et une prévision de création de 2.511 emplois. Les investissements directs étrangers, d'une valeur de 424 milliards de dinars, soit 48% du montant global sont au nombre de sept projets, avec une prévision de création de 10.200 emplois. Le secteur de l'industrie a constitué en 2010 la part la plus importante en termes de nombre de projets avec 42 projets d'un montant de 435,8 milliards de dinars avec une prévision de création de 8.700 emplois. Le secteur du tourisme est classé en première position en termes de création d'emplois, alors que celui des services vient en seconde position. Le secteur du BTPH a bénéficié de quatre projets. Il participera à la création de 762 emplois, tandis que les télécommunications ont un seul projet pour une valeur de 23,9 milliards de dinars. Par ailleurs, commentant les données sur l'investissement de l'année écoulée, M. Mansouri a souligné la volonté des opérateurs étrangers qui adhèrent à la formule du partenariat d'investissement gagnant/gagnant, relevant l'orientation progressive de l'investissement vers des secteurs d'activité plus diversifiés. Il a précisé l'évolution des investissements nationaux qui sont dans une constante demande d'un partenariat pour consolider leurs marges et leurs parts de marchés. «Ces deux années préfiguraient déjà aux meilleures performances atteintes en 2008», a-t-il dit.