Le ministre de la Culture a appelé, jeudi dernier, depuis la Kalaâ des Beni Hammad (commune de Maâdid), à « relancer les fouilles à travers tous les sites archéologiques, notamment ceux remontant à l'époque islamique pour déterrer des pans de notre histoire ». Celles-ci permettront de découvrir davantage de repères et d'indices historiques qui viendront s'ajouter à l'actif archéologique disponible, a estimé le ministre. Il a ensuite mis en exergue l'impact des fouilles dans l'enrichissement des connaissances sur la période hammadite dans cette région. Encadrées par l'Institut national des recherches historiques dépendant du ministère de la Culture, elles permettront de « connaître la vie politique et sociale qui dominait dans cette région », a souligné le ministre, qui a mis l'accent sur l'importance de mettre à niveau le site de Kalaâ Beni Hammad. Des explications sur le projet de protection et de revalorisation de ce site, dont la première partie a été confiée à un bureau d'études spécialisé, ont été données sur place au ministre. Mihoubi a affirmé que son département luttait fermement contre le phénomène de contrebande ciblant les objets archéologiques. « Il sera prochainement procédé à la révision de la loi relative à ce dossier, ce qui va permettre plus de rigueur pour combattre ce fléau », a-t-il affirmé. Le ministre a salué les efforts déployés par les services de sécurité dans la protection des sites archéologiques du pays. Les fouilles sur le site archéologique de la Kalaâ, fondée en 1007 par Hammad Ibn Bologhine, sont interrompues depuis 30 ans, selon les explications fournies sur place.