Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a estimé, hier à Blida, que « le sectarisme n'a pas réussi à se propager en Algérie grâce à la vigilance et aux précautions prises par les différentes institutions de l'Etat ». En marge de l'ouverture du premier colloque international sur « les qualités morales du sceau des prophètes », Aïssa a indiqué que le sectarisme « n'a pas réussi à se propager dans notre pays grâce à la vigilance soulignée par le président de la République qui avait tiré la sonnette d'alarme dans un discours officiel prononcé l'année dernière à Constantine, à l'occasion de l'ouverture de la semaine du Saint Coran ». Partant de cette optique, « les mosquées, les zaouïas, les médias et les différentes institutions de l'Etat ont mené une lutte contre le sectarisme pour immuniser la société algérienne contre toute intrusion sectaire », affirmant que « les Algériens sont connus pour leur référence religieuse qui a été la force spirituelle qui les avaient unifiés dans leur lutte pour l'indépendance ». « Ces Algériens ne veulent pas que l'Algérie devienne une partie d'une guerre sectaire qui ne la concerne pas ou que les mosquées soient la cause de l'effusion du sang que ce soient des Algériens ou d'étrangers », a ajouté le ministre. Aïssa a appelé, par ailleurs, les familles à « suivre les comportements de leurs enfants et les sites qu'ils fréquentent afin de les immuniser intellectuellement, parallèlement à l'immunité sociale menée par les services de sécurité et la sécurisation des frontières par les éléments de l'Armée nationale populaire.