L'un des facteurs qui retarde la livraison des projets dans les délais est la présence de contraintes de différents ordres sur l'assiette foncière devant l'accueillir. L'un des cas illustratifs en ce sens est le projet de l'auberge de jeunes de Gouraya inscrit en 2011 et qui cinq ans plus tard, c'est-à-dire fin 2016, le taux d'exécution de ses travaux atteignent seulement les 50%. Doté d'une autorisation de programme d'une valeur de 100 millions de dinars, le projet a connu un glissement de 15 mois sur son planning d'exécution à cause des travaux de déplacement d'une ligne électrique de moyenne tension qui traverse son site. En visite récemment à Gouraya pour s'enquérir notamment de l'état d'avancement des projets en réalisation dans cette daïra, Moussa Ghelaï, wali de Tipasa, a donné des instructions fermes afin que ce genre de retard ne se reproduise plus à l'avenir. « Cette manière de procéder a fait réagir le wali qui a ordonné aux responsables locaux de n'engager dorénavant la procédure de passation de marché que lorsque le terrain choisi est libre de toute contrainte », confie à ce propos Badjou Mohamed, chargé de communication à la wilaya.