La police a donné un coup de pied dans la fourmilière des trafiquants de véhicules au niveau de la capitale. Ses éléments ont réussi à démanteler, en une semaine, deux importants réseaux. Ces derniers activaient dans plusieurs wilayas. 35 véhicules volés ont été récupérés. Les faits de la première affaire remontent à la semaine passée, suite à l'exploitation d'un renseignement précieux par les enquêteurs de la section de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Baraki. Selon la cellule de communication de la sûreté de la wilaya d'Alger, un réseau composé de trois personnes, spécialisé dans le vol de voitures en stationnement, a été neutralisé. Cette affaire a abouti également à l'interpellation de fonctionnaires impliqués dans la falsification des documents administratifs, notamment les cartes d'immatriculation. Les trafiquants ciblaient les voitures 208, 308, Mercedes et Range Rover. Les investigations ont permis la récupération de 19 véhicules et la saisie de faux documents ainsi que du matériel utilisé dans la falsification des dossiers. Les mis en cause ont été présentés devant le procureur près le tribunal d'El Harrach, pour vol de véhicules, falsification de documents officiels et administratifs, abus de confiance, escroquerie. Deux membres du groupe ont été écroués et le troisième a été placé sous contrôle judiciaire. Un autre coup de filet a été réalisé par la brigade criminelle relevant de la division Ouest de la PJ. Les enquêteurs ont récupéré 16 véhicules et camions à travers plusieurs wilayas. Le réseau, composé de 5 malfaiteurs, a été neutralisé suite à des investigations qui ont duré près d'un mois. Les mis en cause procédaient de la même façon, falsifiant les documents et contrefaisant des cachets. Une guerre impitoyable est menée par les services de police de la capitale contre les réseaux criminels spécialisés notamment dans le trafic de drogue et psychotropes, le vol de véhicules et les parkings sauvages. Le plan d'action mis en œuvre par le commandement de la SW d'Alger a permis, selon les rapports de cette institution, une maîtrise de la situation sécuritaire et une baisse sensible des crimes et agressions contre les personnes. Le phénomène des « guerres de gangs » dans les nouveaux quartiers a sensiblement reculé en 2016. « C'est le fruit du travail de proximité », assure-t-on.