Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a indiqué, jeudi dernier à Alger, que le secteur de la justice a réalisé, grâce à la modernisation, un changement qualificatif et concret en matière de performance judiciaire. Le ministre, qui présidait la cérémonie de distinction des personnels de la direction générale de la modernisation de la justice, a affirmé que son secteur a pu, grâce aux résultats réalisés en matière d'introduction de nouvelles technologies de l'information et de la communication, « réaliser un changement qualificatif et concret en matière de performance judiciaire, d'accompagnement et de services ». Estimant que les avancées réalisées ont mis fin aux « lenteurs bureaucratiques », Louh a ajouté que la modernisation a permis notamment « de simplifier les procédures, de se rapprocher du citoyen, d'améliorer le travail administratif, outre la transparence et la lutte contre la corruption ». La dynamique enregistrée au cours des dernières années, à travers le décollage numérique et la mise en œuvre de l'administration numérique, a permis au secteur de la justice d'occuper une place de choix, a-t-il précisé. Le ministre a affirmé que ces avancées sont le fruit d'une stratégie et d'une vision globales de réformes en matière d'action de la justice, en conformité avec les efforts pour un développement socioéconomique dans le cadre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Relevant certaines réalisations du secteur de la justice dans le cadre de la modernisation, Louh a cité la mise en place de bases de données dont celles relatives au certificat de nationalité, au casier judiciaire et aux personnes impliquées dans les enlèvements d'enfants. Par ailleurs, il a fait état de l'achèvement prochain d'un nouvel organigramme qui permettra d'introduire la direction de la prospective. Concernant l'amélioration de la ressource humaine, le ministre a souligné le souci de garantir la formation continue au profit des personnels et des magistrats.