Intervenant au colloque national des grands invalides de la guerre de Libération nationale, le ministre a rappelé que la question de l'histoire et des moudjahidine est une « ligne rouge, une des constantes sacrées de l'Etat algérien ». Dans le même ordre d'idées, Tayeb Zitouni a déclaré : « L'Algérie a un passé, une histoire, des chouhada. Elle a mené une Révolution qui a fait connaître au monde le sens des révolutions. Celui qui aime l'Algérie doit s'attacher à son histoire, sa Révolution, ses moudjahidine et ses martyrs, les respecter et les remémorer. » Il a rappelé que la Constitution, qui s'est inspirée du message du 1er Novembre, insiste sur le respect des moudjahidine, des chouhada, de l'emblème national et de l'hymne national. « La ligne nationale demeurera fondamentale. Un ciment et un chemin d'aujourd'hui et de demain », a-t-il ajouté. Au passage, le ministre a abordé les réalisations concrétisées en Algérie dans différents domaines, dans le cadre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, affirmant que le travail de son ministère est axé sur l'amélioration de la situation sociale et la couverture médicale des moudjahidine et ayants droit. Cette rencontre, à laquelle a pris part le président de l'Association des grands invalides de la guerre de Libération nationale, Mohamed Bouhafsi, a été marquée par la remise de fauteuils roulants à un nombre de moudjahidine et ayants droit par l'association organisatrice de ce colloque tenu au Centre national d'appareillages orthopédiques pour invalides de la guerre de Libération à Oran.Par ailleurs, Zitouni s'est réjoui du fait que le nombre de tickets d'accès aux musées a dépassé un million en 2016, faisant remarquer qu'un tel « chiffre n'est enregistré qu'aux musées de renommée mondiale ». Il a ajouté que le Musée national du moudjahid a affiché 400.000 visiteurs cette année contre 40.000 en 2015, ce qui dénote « l'intérêt accordé par les citoyens à la recherche, la lecture et la connaissance de leur histoire », a-t-il estimé, soulignant que ceci est « une fierté et à la fois une responsabilité ».