Réaction par effet de la capsaïcine d'un Mouloudia qui sait ressusciter. Miracle ? Pas du tout si on devait quantifier la méthode utilisée par l'équipe du Dynamos dans la conservation de l'avance de trois buts. Au vu du match, l'on s'étonne comment ce Dynamos a fait pour dynamiter, par 4 buts à 1, le Mouloudia d'Alger. C'est déjà de l'histoire ancienne même si besoin est de rappeler la déclaration du capitaine Babouche à un de ses proches juste après la fin du «Massacre» de Harare : «Aux moments d'une nette domination du MCA à Harare, le referee a brisé l'élan en accordant un penalty au Dynamos avant de lui offrir deux buts alors que le hors-jeu était flagrant». Le match de Bologhine en est la preuve massue où il y avait de la place pour charger la caisse du Dynamos par au moins 8 buts. N'est-ce pas Attafen, Mokdad....? Retour à la qualification. Car le MCA, c'est aussi cela. C'est-à-dire l'équipe des défis. Des missions presque impossibles. Historique, comme ce fut le cas en 76 avec ce premier trophée africain gagné par un club algérien, dans le temps additionnel (3-0), but de Omar Betrouni. A Bologhine, cette fois, ce fut Bedbouda qui ressuscita le Doyen «tué» par nombre de commentateurs et autres analystes à l'exception du chroniqueur sportif mais aussi analyste économique, El Kadi Ihsane qui parla de miracle pour passer en pensant que le Mouloudia était déjà éliminé prenant soin d'avertir qu'il ne fallait pas «l'écrire avant le match». Un chroniqueur gagnant sur les deux faces du match. Bien joué mon ami ! Le perdant, ce fut le gardien du Dynamos, Arubi, sauveur de son équipe du naufrage mais fanfaron en jonglant devant l'appétit de Bedbouda. Reponse à tous les dédaigneux et autres boycotteurs, boudeurs. Le MCA de Bologhine en cette soirée de dimanche a joué au vrai foot en prenant tous les risques. Qui ne tente rien n'a rien. Zekri va-t-il «récidiver» pour tous les parcours qui restent à slalomer par ce Mouloudia de tous les paradoxes ? Le plan est clair. Quand on veut, on peut. Le jamais deux sans trois est une «réédition» mouloudéenne. Bachi et Bencheïkh l'ont matérialisé en 76 contre Hafia et Enugu Rangers. Les Bouiche et encore Bencheïkh l'ont refait en 83 contre Canon de Yaoundé. Bouguèche et Badji ont renversé en 2007 le Kwara United. Dorénavant, il est «interdit» de désespérer. Depuis dimanche, le MCA a normalement reconquis son peuple. Bravo par trois fois au MCA, à la JSK et à l'ESS.