Le continent africain qui compte plus de 900 millions d'habitants «ne doit pas être marginalisé» et doit «être considéré comme un partenaire», estime l'Union Africaine. «Continuer à marginaliser l'Afrique dans les instances internationales, cela revient à ne pas tenir compte de la réalité mondiale», estime, après la transformation du G20 en «forum de coopération économique international», le directeur du département des affaires économiques de l'UA, l'Ivoirien René N'Guetta Kouassi. Pour les 53 Etats membres de l'UA, y compris pour l'Afrique du Sud qui fait partie du G20, «le PIB n'est pas le seul critère qui doit être retenu pour gérer l'ordre mondial. «En ne considérant que les pays riches avec leur PIB, cela revient à poursuivre la logique de 1945, qui a donné naissance au FMI et à la BM. Nous pensons qu'au XXIe siècle, les données ont fondamentalement changé. Nous parlons d'un village planétaire dans lequel l'Afrique a son rôle à jouer», estime M. Kouassi. Selon ce dernier, il est temps de revoir les indicateurs de richesse.