Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a indiqué hier à Alger que la création de l'espace africain de justice constitutionnelle allait «enrichir» l'architecture démocratique en Afrique. Initiée par l'Algérie lors du sommet de l'Union africaine (UA) à Kampala (Ouganda), la création de l'espace africain de justice constitutionnelle «va enrichir et compléter cette architecture pour consolider l'Etat de droit, la bonne gouvernance et les droits de l'homme en Afrique», a déclaré M. Messahel à la presse, en marge de la cérémonie d'ouverture du congrès constitutif de cet espace. Cet espace aidera les pays africains à avoir aussi une «diplomatie commune» dans les forums internationaux, notamment en ce qui concerne la réforme du système des Nations unies, la paix et la sécurité, la lutte contre le terrorisme ou le changement climatique, a-t-il précisé. M. Messahel a tenu, à l'occasion, à saluer le travail accompli pour la création de cet espace et à féliciter les Conseils constitutionnels africains pour leur «mobilisation» et d'avoir «pris conscience» de la dimension de fédérer leurs activités et d'«être ensemble dans un même espace, un pas important franchi par l'Afrique dans la consolidation de son architecture démocratique».