La reconduction du partenariat d'investissement algéro-indien n'a pas été, mercredi dernier, à l'ordre du jour de la réunion entre le ministre de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, la délégation syndicale de l'entreprise sidérurgique Arcelor-Mittal ainsi que le DG du secteur public marchand et le président du SGP Translob. «La reconduction de ce partenariat fera l'objet de négociations à la fin de ce mois après la soumission, pour approbation, du dossier du plan d'investissement devant le Conseil des Participations de l'Etat (CPE)», fait savoir Smail Kouadria, secrétaire général du syndicat d'Arcelor-Mittal. Ce qui signifie que les travailleurs du complexe el Hadjar devront patienter pour bénéficier des indemnités et des augmentations de salaires puisque les négociations avec la direction ne pourront aboutir qu'une fois le contrat de partenariat renouvelé. Pour revenir au plan d'investissement du complexe el Hadjar d'une valeur de 500 millions d'euros, le ministre, assure le S.G syndicat, a donné le feu vert. «Le ministre a déclaré, en effet, que ce plan d'investissement est une préoccupation majeure du gouvernement et par conséquent, il aura bel et bien lieu. Il a ajouté qu'il se chargera personnellement d'accompagner ce dossier. Il a estimé, par ailleurs, que 500 millions d'euros d'investissements pour assurer une partie des besoins du marché national ne représentait pas grand-chose lorsque l'on sait que l'Algérie débourse 20 milliards d'euros pour l'importation de l'acier», précise-t-il. La plan d'investissement consiste en la rénovation notamment de la cokerie et la réfection du Haut fourneau N° 02, pour arriver à une production de la filière fonte de 1,4 million de tonnes par an, et l'implantation d'une unité de réduction directe pour atteindre une production annuelle de 2,4 millions de tonnes d'acier. Ce plan nécessite, selon M. Kouadria, un accompagnement en matière de crédits à l'investissement, des avantages de l'ANDI, l'augmentation des capacités da la SNTF pour le transport du minerai vers le complexe, la fourniture de gaz etc. En outre, pour ce qui est de la tuberie sans soudure (TSS), le ministre de l'Industrie a donné son accord, affirme M. Kouadria, pour que les passations de commandes de gré à gré soient relancées avec Sonatrach, Naftal et Sonelgaz, notamment.