Photo : Fouad S. M. Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens, a plaidé, hier, pour la consécration, dans le cadre de la nouvelle constitution, de la protection des droits sociaux des citoyens et le renforcement du dialogue social. Il a aussi plaidé pour la promotion du rôle de la société civile devant s'ériger d'après lui, comme un relais important dans la vie de notre société. Au terme de son entrevue avec Bensalah, le premier responsable de la centrale syndicale, accompagné de ses plus proches collaborateurs dont Djnouhat et Malki, a tenu à remercier le chef de l'Etat pour son invitation à ses consultations politiques au nom de tous les travailleurs, avant de réaffirmer devant un parterre important de journalistes que la politique de l'UGTA a toujours été constante et ne sortira nullement de «sa ligne républicaine et ouvrière ayant pour fondement la paix et la pérennité du pays». Ce sont des questions «indiscutables», tonne-t-il en faisant savoir qu'il a évoqué avec Bensalah différents volets concernant les domaines économique et social et surtout la promotion de la société civile au plan local et international. A ce titre, Sidi Saïd plaide pour la révision de la loi 90 se rapportant à la société civile, constituant, selon lui, un élément important de développement, et de prise en charge des préoccupations de proximité, puisqu'elle renferme moult catégories sociales. Cela dit, la société civile doit bénéficier de toutes les attentions, étant donné qu'aujourd'hui elle est modestement «agissante», a-t-il dit en indiquant également que l'UGTA a demandé dans le cadre des consultations pour que «les secteurs stratégiques soient déterminés dans la nouvelle Constitution, comme l'immuabilité de l'éducation et de la santé en termes de gratuité». Tout en estimant que la presse avait, elle aussi, un rôle «essentiel» à jouer dans la promotion de la République, le premier responsable de l'UGTA a préconisé que ce rôle soit basé sur la «sérénité» et le «dialogue». Pour lui, le rôle de la presse doit aller «toujours dans le sens de la préservation des acquis de l'Algérie», à savoir, a-t-il précisé, la démocratie et la République.