Face à la crise, les Portugais refont leurs valises Cinquante ans après leurs grands-parents, des milliers de jeunes Portugais, souvent diplômés, font à leur tour leurs valises, pour échapper à la crise, au chômage et à la précarité. Sur Internet, les sites et blogs consacrés à l'émigration se multiplient, où se croisent demandes de conseils et témoignages : ils sont infirmiers, psychologues mais aussi architectes ou ingénieurs. Faute de données officielles globales, l'ampleur de cette nouvelle vague d'émigration est difficile à mesurer, variant selon les sources entre 50.000 à 100.000 départs par an. "Il est difficile de faire le compte car rien n'oblige quelqu'un qui part travailler six mois ou un an dans un pays européen à se recenser", explique le sociologue Antonio Barreto, qui estime néanmoins que "l'émigration est revenue au niveau des années 60". Selon l'Observatoire de l'Emigration, organisme public récemment créé, le Portugal compte actuellement 2,3 millions d'émigrés "nés au pays", soit plus d'un cinquième de sa population. Lockheed Martin : indique avoir subi une attaque informatique Le groupe de défense américain Lockheed Martin a annoncé samedi avoir fait l'objet d une "importante" attaque contre son système informatique. "Lockheed Martin a détecté une attaque importante et acharnée contre son réseau de systèmes d'information", a indiqué la compagnie dans un communiqué. L'équipe chargée de la sécurité informatique a détecté l'attaque presque immédiatement et a entrepris une "action résolue" pour protéger tous les systèmes et les informations, affirme le communiqué. "Grâce aux mesures rapides et adéquates prises pour protéger le réseau et pour améliorer la sécurité informatique, nos systèmes restent sûrs", a affirmé Lockheed Martin qui précise "qu'aucune information personnelle des clients ou du personnel n'a été affectée". Des écoliers brésiliens veulent être les plus jeunes à lancer un satellite Une centaine d'écoliers d'une petite ville du sud-est du Brésil se sont lancés dans la conquête de l'espace et espèrent devenir les plus jeunes du monde à construire un satellite qui devrait être mis en orbite fin novembre. L'idée est née lorsque Candido de Moura, un professeur de mathématiques de l'école primaire Tancredo Neves à Ubatuba, dans l'Etat de Sao Paulo, a lu dans une revue scientifique que la société américaine Interorbital Systems "avait développé un kit pour construire un satellite" au coût de 8.000 dollars. Un industriel de la région lui a donné l'argent pour acheter le kit et l'Institut national d'études spatiales (Inpe, public) a fourni le support technique pour la construction du satellite. L'assemblage est réalisé par 108 écoliers de 11 ans qui deviendront "les plus jeunes (du monde) à construire un satellite", a affirmé Candido de Moura en citant des données fournies par la société américaine. La colère des investisseurs étrangers au Maroc Selon le site internet du journal marocain Le Matin, une dizaine d'investisseurs français, concentrés particulièrement dans la région de Marrakech, vont créer une «Association de défense des investisseurs étrangers». L'idée de cette structure est née en réaction aux obstacles rencontrés par ces investisseurs dans le cadre de leur business. Ainsi, les investisseurs étrangers au Maroc sont confrontés à «la lenteur des procédures administratives dont nous sommes victimes, les atermoiements de la part des autorités locales, le traitement indifférent, la «distinction» par rapport à d'autres investisseurs privilégiés… », ont, ainsi, expliqué des initiateurs du projet au journal. Les initiateurs de cette action ajoutent qu'il y a plusieurs cas d'investisseurs étrangers qui doivent passer une bonne partie de leur temps à «faire face aux obstacles qui les empêchent d'avancer dans leurs affaires». Le virus «Stuxnet», une création américano-israélienne L'été 2010, les installations nucléaires iraniennes avaient dû être mises hors service suite à un virus informatique, Stuxnet, qui avait été développé grâce à un savoir-faire technique considérable et à une précision militaire. La «Frankfurter Allgemeine Zeitung», dans un article du 22 septembre intitulé parvenait à la conclusion que la sophistication de «Stuxnet» montrait qu'il ne pouvait être l'œuvre de «pirates amateurs ou de cybercriminels minables». Pour les experts, il est clair que le virus avait dû être développé par d'importantes équipes de spécialistes de diverses disciplines pendant des mois, voire des années. Après l'analyse du code source, les premiers indices de l'origine du virus ont été rendus publics dans le monde des spécialistes : il pouvait s'agir d'Israël ou des Etats-Unis. En janvier 2011, ce soupçon a été corroboré par un article du New York Times selon lequel des Israéliens et des Américains avaient mis au point le virus ensemble et l'avaient même testé dans l'installation nucléaire soigneusement verrouillée de Dimona dans le désert du Néguev.