Photo : Fouad S. Sur le montant global des investissements, estimé par la banque algérienne, à 2,54 milliards de dollars, le Canada ne représente que 200 millions de dollars. Premier partenaire de l'Algérie à l'échelle africaine et moyen-orientale, le Canada veut intensifier ses investissements et désire renforcer sa présence sur le marché algérien dans des secteurs stratégiques : les mines, l'agriculture, les services et grands projets et le traitement des eaux. Quatre secteurs mis en valeur à la FIA. C'est le vœu émis jeudi dernier, lors d'une conférence de presse à l'occasion de la 44e FIA, par le chargé d'affaires de l'ambassade du Canada en Algérie, M André Dubois. Conscients des potentialités du marché algérien au plan régional, les responsables canadiens ne cachent pas l'intérêt qu'ils accordent aux atouts et richesses de l'Algérie. Ils sont en quête d'un partenariat solide et profitant aux deux parties. «Nos perspectives sont semblables», a souligné le représentant canadien. D'où l'urgence, pour les deux pays d'engager une réflexion sur les nouveaux modèles de coopération, d'autant que pas moins de 50.000 Algériens vivent à Montréal. En dépit des restrictions des règles du marché public, dont ils ont d'ores et déjà pris acte, les Canadiens estiment être un partenaire de choix pour l'Algérie. Les experts canadiens et les responsables du groupe Saonatrach étudient le projet d'aluminerie. Selon M. Dubois, les discussions entre les deux parties sont en cours. La concrétisation de ce projet, pour une enveloppe financière de 7 milliards de dollars, générera des milliers d'emplois. Et contribuera également à la diversification de l'économie algérienne. Le conférencier, cite entre autre la réalisation du programme de traçabilité du bétail et celle de la Forêt modèle de Tlemcen confiée aux experts canadiens. De l'avis de M. Dubois, la FIA est l'opportunité pour établir et renforcer les relations entre les deux pays à plusieurs égards.