Photo : Sahel Par Youcef Salami Les dernières modifications en date apportées à la loi sur l'investissement et à celle sur le commerce pratiqué par des sociétés étrangères opérant en Algérie ne gênent pas les entreprises canadiennes. C'est ce qu'a souligné l'ambassadeur de Canada à Alger, Patrick Parisot, au cours d'une conférence de presse qu'il a animée hier à la Safex, dans le cadre de la Foire internationale d'Alger (FIA). Et d'ajouter que les entreprises canadiennes n'ont pas exprimé d'inquiétude quant au réaménagement de ces lois. L'ambassadeur canadien s'est attardé sur les opportunités d'investissement qu'offre le marché algérien et sur la volonté des entreprises canadiennes, dont certaines sont implantées en Algérie depuis plusieurs années, de continuer à renforcer leur présence dans le pays. Le Canada reste un des partenaires traditionnels de l'Algérie en matière d'investissement comme en matière de commerce, avec une balance commerciale en faveur de l'Algérie. Le Canada importe d'Algérie pour plus de cinq milliards de dollars d'hydrocarbures et pour 1,5 million de dollars de dattes. SNC Lavalin demeure l'une des sociétés canadiennes qui y a le plus investi, notamment dans les secteurs de l'énergie et de l'hydraulique. Le Canada est un participant assidu à la FIA. Pour cette 42e édition, il s'y est fait représenter par une palette d'entreprises couvrant différents secteurs d'activité. Et parmi ces sociétés, on peut citer SNC Lavalin, Rion Tinto Alcan, Canac, Pan Isox, Genivar, Bombardier, … Cette dernière est déjà liée par un contrat de fourniture d'avions à Tassili Airlines. Et elle participera à de nouveaux appels d'offres en Algérie. Elle est également sur des projets avec Air Algérie pour la vente d'appareils de soixante dix places. Bombardier est aussi dans le ferroviaire en Algérie. Elle est sur des projets dans l'est et l'ouest du pays. Patrick Parisot a estimé que le Canada est en mesure de répondre aux besoins des Algériens parce que «nous maîtrisons les technologies de pointe nord-américaines et que nous pouvons les transmettre en français». Et d'ajouter que le fait que les compagnies canadiennes ne se contentent plus de vendre simplement des produits mais qu'elles décident d'investir en Algérie, en y créant des partenariats durables ou des filiales, confirme l'importance des relations économiques algéro-canadiennes.