Photo : Makine F. 496.665 candidats dont 357.464 scolarisés et 139.201 libres, subiront à partir d'aujourd'hui et ce jusqu'au 15 de ce mois, les épreuves du baccalauréat. Près d'un demi-million de candidats affrontent aujourd'hui l'examen qui peut leur ouvrir grandes ouvertes les portes de l'université. Comme de coutume, depuis quelques années, la session 2011 se distingue par la prédominance du nombre de candidates sur les candidats, preuve s'il en est des progrès accomplis par la gente féminine qui a pleinement saisi l'opportunité offerte par les politiques publiques en matière de démocratisation de l'enseignement et de promotion de l'égalité des chances entre hommes et femmes. D'autre part, les séries Lettres ne dominent plus aussi outrageusement ces épreuves. Si cette filière reste toujours aussi importante en termes de nombre de candidats, elle partage désormais la place avec celle des Sciences. La nouveauté, cette année, consiste dans le fait que les portes des centres d'examen et de correction du baccalauréat seront ouvertes aux syndicats du secteur de l'Education et à la presse pendant le déroulement des épreuves, en application des directives du ministère de l'Education nationale, en vue de leur permettre de s'enquérir, de visu et en toute transparence, de toutes les étapes liées à l'organisation et au suivi de cet examen. Comme chaque année, le nombre de candidates est supérieur à celui des candidats (222.829 filles, 134.635 garçons). Le nombre de postulants a baissé cette année de 1.501. Les lettres et sciences viennent en tête des filières de par l'importance du nombre de candidats. Cette session compte 104.107 postulants en lettres et philosophie, 36.075 en langues étrangères. Les autres filières, gestion et économie comptent 41.550 candidats, sciences expérimentales 135.834. Les filières mathématiques et mathématiques techniques ne concernent cette année que 39.898 candidats soit 11,16% des effectifs. Comme au cours des précédentes sessions, les candidats auront deux sujets au choix et une demi-heure supplémentaire du temps réglementaire de chaque épreuve.. Selon le ministère de l'Education nationale, le coût de l'organisation de cet examen s'élève cette année à plus de 2 milliards DA. De grands moyens humains et matériels ont été mobilisés pour assurer le bon déroulement des épreuves dans les 1.413 centres d'examen du pays. Le département de M. Benbouzid a mobilisé à travers les directions de l'éducation et l'Office national des examens et concours (Onec), 9 centres d'accueil et codage des copies en anonymat. 49 centres de correction comptant 33.000 enseignants et 20.000 observateurs seront mobilisés à l'occasion. La nouveauté pour cette année consiste en l'ouverture des portes des centres d'examen et de correction aux syndicats du secteur de l'Education et à la presse pendant le déroulement des épreuves. Il s'agit de leur « permettre de s'enquérir, de visu et en toute transparence, des étapes liées à l'organisation et au suivi de cet examen », a indiqué le ministère de l'Education. Une commission pédagogique indépendante composée de 32 inspecteurs de l'Education nationale a été également mise en place. Elle est chargée d'évaluer, matière par matière, aux plans scientifique et linguistique, les sujets dès leur mise à la disposition des candidats. Cette commission constitue la référence ad hoc apte à se prononcer sur la conformité académique des sujets d'examen. La proclamation des résultats aura lieu le 10 juillet. Les attestations de succès ainsi que les relevés des notes seront, immédiatement après délibérations, signés et transmis aux directions de l'éducation. Lesquelles se chargeront de les remettre aux concernés avant le début des inscriptions universitaires.