Interrogé en marge de cette séance plénière sur l'affaire relative à l'extradition de Abdelmoumen Khalifa, M. Tayeb Belaïz confirme que le dossier suit son cours «normal». Dans le système judicaire britannique, informe-t-il, c'est au ministre de l'Intérieur de fixer les mesures inhérentes à l'extradition, contrairement au système algérien dont ce rôle revient au Premier ministre. Belaïz a fait savoir cependant que le ministre de l'Intérieur britannique devra prendre une décision le 24 octobre prochain, mais cette dernière peut faire l'objet de contestation devant la Cour suprême britannique. Une manière de dire qu'il peut y avoir recours ou appel du côté algérien. A propos des détenus algériens à Guantanamo, le ministre rappelle qu'une commission algérienne s'est déplacée sur le lieu est s'est assurée de l'identité des 27 détenus algériens. Peuvent-ils revenir au pays sans difficulté ? M. Belaïz dira que personne ne peut empêcher un Algérien ou une Algérienne de rentrer au pays. Dans le cas où ces personnes sont poursuivies, il va y avoir évidemment des mesures à leur encontre, explique-t-il, sinon ils pourront rentrer le plus normalement chez eux.