Grâce au travail de proximité, l'équipe de l'Agence de développement social (ADS), composée de médecins, psychologues, sociologues et de techniciens en aménagement du territoire a recensé environ 8000 enfants. Agés entre 6 et 12 ans, habitant les régions du sud, ces bambins, qui n'ont jamais vu la mer, vont bénéficier de colonies de vacances sur les 14 wilayas côtières. Outre l'apport du ministère de la Solidarité et de la Famille, l'ADS prendra en charge l'accompagnement médical et psychologique. Un plan d'action est alors tracé et financé, pour cette année, pour asseoir les bases de la solidarité, essence même de l'ADS. Il s'agit, selon M. Mohamed Fouad Rachedi, DG de l'ADS, d'un programme spécial qui englobe le Sud, les régions montagneuses, les plaines, le littoral, la spécificité de la saison estivale pour les 14 wilayas côtières. « La mission de l'ADS est par essence noble », a indiqué le premier responsable de cette structure. Elle concerne les catégories des populations démunies et fragiles. Cependant, cette mission vient en complémentarité avec les autres secteurs là où il y a matière à aider les personnes fragiles. A titre d'exemple, 720.000 citoyens et citoyennes sont pris en charge dans le cadre de l'allocation forfaitaire de solidarité (AFS). Ce sont des personnes qui sont dans l'incapacité de travailler à qui on verse cette indemnité pour se prendre en charge. L'autre indemnité concerne les personnes âgées entre 35 et 50 ans et qui se sont intégrées dans une collectivité locale pour travailler comme gardien, agents de nettoiement, agent de sécurité.... Ils sont environ 284.000 qui perçoivent l'indemnité d'activité d'intérêt général (IAIG). L'autre dispositif touche les jeunes âgés entre 18 et 35 ans, munis de diplôme qui perçoivent une aide dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion sociale à travers une formation ou une activité d'intérêt commun pour le développement des communes (aménagement d'espaces verts, ouverture de pistes pour le désenclavement des régions…). La loi de finances actuelle prévoit dans le cadre du travail d'utilité publique à haute intensité de main-d'Ouvre (Tuphimo) la création de 100.000 postes d'emploi. « Ce sont des tâcherons identifiés au niveau de l'ADS qui font travailler avec eux 7 à 10 personnes sur les chantiers. Par ailleurs, un programme d'insertion des siplômés (PID) concerne les techniciens et les universitaires chômeurs qui sont payés à raison de 10.000DA/mois. Ils sont 100.000 à en bénéficier en attendant un poste d'emploi définitif.