La 1re Conférence nationale sur le sport scolaire tenue, hier, à l'université Ferhat-Abbas à Sétif sous l'égide de la Fédération algérienne du sport scolaire (FASS) a permis de consolider la convention entre les deux secteurs en présence par la venue du ministre de l'Education nationale, Benbouzid et Hachemi Djiar son homologue de la Jeunesse et des Sports. Si dans son allocution d'ouverture le wali de Sétif, s'est félicité de l'ouverture dès l'année scolaire prochaine 2011-2012, du lycée sportif et de l'annonce du projet ambitieux de l'Ecole nationale supérieure des sports olympiques, le ministre de la Jeunesse et des Sports considère dans son exposé, que le tiers de la population algérienne est inscrit dans les écoles, universités et centres de formation, et que «l'avenir du sport d'élite est lié au sport scolaire». Avant de revenir à la charge pour lancer une critique acerbe sur le niveau du football national et l'équipe nationale. «Sans nos émigrés nous n'avons pas d'équipe nationale», a-t-il martelé. Mais pour citer l'état d'avancement du projet sport-études, il annonce qu' «actuellement 10 000 enfants sont scolarisés dans des classes sport-études et seront compétitifs pour les prochaines échéances mondiales dont les JO 2020». Sur un autre chapitre Hachemi Djiar, tout en s'adressant aux participants de la Conférence, il cita les vertus du sport en milieu scolaire, comme étant d'abord un facteur de stabilité sociale puis d'intégration morale à la citoyenneté. Mais parmi les contraintes qui pourraient peser sur la réussite du projet entrepris avec le ministère de l'Education, M. Djiar lança un appel en direction des directeurs locaux des deux secteurs pour la coordination des efforts. Outre cela, pour remédier au manque d'encadrement sportif observé en milieu scolaire le ministre préconise la formule de la formation de courte durée. Mais l'objectif du MJS demeure, «le recrutement de 2 millions de licenciés en sport scolaire». De son côté, le ministre de l'Education nationale, considère que le sport scolaire «doit gagner la bataille contre les fléaux sociaux» et que la pratique sportive en milieu scolaire «ne doit pas être un slogan, mais un réflexe quotidien». Avant d'ajouter que la formule du sport-études est «une invention du passé, d'avant 1990». «Abandonnée pour certaines considérations» ajoute-t-il, «elle est appelée à réussir avec la conjugaison des efforts entrepris entre les deux ministères», a insisté Benbouzid.