«Le redéploiement du phénomène du terrorisme vers la sous-région sahélo-saharienne imbriqué à la criminalité transnationale organisée, appelle nos deux pays à jouer un rôle primordial, pour la garantie de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité de nos deux peuples, en particulier dans la région frontalière», a indiqué M. Ould Kablia, à l'ouverture des travaux de la 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien. Il a affirmé que les difficultés politiques et la situation d'instabilité «tragique» que connaît la Libye «incitent à plus de vigilance, plus de concertation, plus de sacrifices, plus de solidarité et plus de coopération», pour prévenir la montée de l'insécurité et de la menace à la stabilité des Etats de la sous-région, «plus particulièrement avec la prolifération inquiétante d'armes de toutes sortes». Il a souligné, à ce titre, les efforts consentis par l'Algérie «pour une prise en charge volontaire, dynamique et courageuse de cette question par les pays de la sous-région, dans le cadre du droit international et du respect de la souveraineté des Etats». Le ministre a estimé, à ce sujet, que la première initiative «commence à donner ses fruits» avec la création du Comité d'état-major opérationnel conjoint, à Tamanrasset, par les pays du champ (Algérie, Niger, Mali et Mauritanie). Affirmant que les objectifs «fondamentaux» de cette coopération frontalière résident dans «la promotion du développement et de la sécurité des zones frontalières, il a estimé que le développement et la sécurité étaient deux domaines «indissociables».