Le tribunal criminel près la Cour d'Alger a relaxé lundi soir deux cadres de la Sonatrach, Kherour Brahim Cherif et Bensmail Mohamed, les disculpant des chefs d'inculpation de dilapidation de deniers publics (plus de 1,3 milliard de DA) et passation d'un marché public au nom de l'Etat, au préjudice de Sonatrach. Le président du tribunal criminel, M. Hellali Tayeb, a, par contre prononcé une peine d'emprisonnement de 18 mois ferme à l'encontre du ressortissant français, Howard Michel André, président de la société française IGTA qui a obtenu de Sonatrach en 2004 un marché de manière illégale. Lors de l'audience du jugement, le président de la société française IGTA a nié tous les faits qui lui étaient reprochés, prétendant avoir obtenu le marché de manière légale et que son entreprise n'était pas fictive. Kherour Brahim Cherif, Bensmail Mohamed ont, eux aussi, nié les faits qui leur sont reprochés assurant qu'ils n'ont jamais reçu de pot-de-vin de la part de Michel André pour lui faire obtenir illégalement le marché.