M. Benbouzid veut augmenter le taux de réussite à 70% Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a présidé hier au Palais du Peuple à une cérémonie en l'honneur des meilleurs lauréats du baccalauréat session juin 2011. Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a présidé, hier, au Palais du peuple à Alger, une cérémonie en l'honneur des 64 meilleurs lauréats du baccalauréat 2010-2011 et de 10 lauréats handicapés. La cérémonie s'est déroulée en présence de hauts responsables de l'Etat et de membres du gouvernement, ainsi que des parents de lauréats. Parmi les 64 nouveaux bacheliers, qui ont obtenu la mention «excellent», les filles étaient les plus nombreuses à 46 contre 18 garçons. Tous se sont vu offrir des voyages à l'étranger et des ordinateurs portables. Les trois premiers lauréats ont eu droit, en plus, à des distinctions symboliques sous la forme de médailles en vermeil, en argent ou en bronze. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre de l'Education a soutenu que les résultats obtenus n'étaient pas le fruit du hasard mais découlaient de la réforme du système éducatif. M. Benbouzid, qui a exposé dans les détails les résultats des examens de cette année, a affirmé que son département ne se contentait plus de la quantité pour se concentrer sur la qualité, qui sera dorénavant «la référence principale pour juger des résultats», a-t-il dit. Le ministre a, par ailleurs, annoncé l'instauration d'un programme spécifique multiforme au profit des wilayas ayant obtenu de faibles résultats au Bac. La cérémonie s'est déroulée en présence de hauts responsables de l'Etat et de membres du gouvernement, ainsi que de parents de lauréats. Les trois premiers lauréats ont eu droit à des médailles. Honorés par le chef de l'Etat, les 64 premiers lauréats bénéficieront d'un séjour en Turquie. Une session exceptionnelle en raison du taux de réussite ayant atteint 62,45%. Un seuil jamais égalé. Elle se distingue par l'obtention de 103 555 mentions dont 64 avec mention excellence. Pour le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, cette performance n'est pas le fruit du hasard. «Elle n'est que le résultat de la politique introduite dans le secteur pour un meilleur rendement pédagogique», a déclaré M. Benbouzid. L'amélioration de l'exercice et du rendement pédagogique, la remédiation pédagogique, la formation des enseignants (en cours d'emploi), l'institution du contrôle continue, au cours des trois cycles d'enseignement sont les principales raisons favorisant «cette réussite». Le ministre salue, à l'occasion, l'implication des parents d'élèves, devenus ces dernières années partie prenante dans le pro cessus d'enseignement. La réforme de l'institution éducative a, de prime abord, concerné le volet pédagogique. Ces mesures sont, d'ailleurs, parvenues à adapter les contenus des programmes d'enseignement aux normes universelles. Pas moins de 190 nouveaux programmes, conformes à ceux enseignés dans les pays développés, ont été élaborés. L'encadrement a, pour sa part, bénéficié de nombreuses sessions de formation et de recyclage. L'école algérienne disposera à l'horizon 2015 de 214.000 enseignants (diplômés universitaires). En cours depuis quatre années, leur formation est prise en charge par le département de l'enseignement supérieur. Le niveau académique des enseignants du primaire et du moyen a été relevé jusqu'à la licence. Bien qu'ils s'avèrent satisfaisants, les taux de réussite sont appelés à augmenter. «L'objectif n'est pas encore atteint. De grands efforts sont à déployer», a souligné le ministre. Il a estimé à maintes reprises que l'ambition de son département est d'arriver, dans le moyen terme, à 70% de réussite au Bac. Les directions de l'Education ayant eu de faibles taux de réussite au Bac, auront dès la prochaine rentrée scolaire un programme spécifique multiforme.