Une délégation médicale britannique se rendra une fois par mois en Algérie dans le cadre de la prise en charge des nourrissons souffrant de cardiopathies congénitales. Une initiative qui intervient suite à une convention signée mercredi dernier entre la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) des travailleurs salariés et le partenaire britannique. Le but étant, selon Zebbar Berrabah, directeur général de la CNAS, de faire bénéficier le personnel d'une formation à distance à travers le système vidéo-conférence dans l'objectif d'élargir la prise en charge vers les maladies graves tels le cancer et la greffe d'organes. Dans un entretien accordé au site du journal électronique «Algeria Press on line», le même responsable a souligné qu'il s'agissait d'une nouvelle politique adoptée par la CNAS portant sur l'ouverture sur les pays développés, à savoir européens, en vue de renforcer la formation et de bénéficier d'un meilleur service notamment en matière d'accompagnement et du transfert technologique. Il précisera par la même occasion que la CNAS a insisté lors de la signature de la convention sur la facturation conformément au système forfaitaire maladie selon la durée de l'hospitalisation du patient. «Chose qui n'est pas appliquée par certains partenaires européens», note-t-il. Selon M. Berrabah, la CNAS a, par le biais de cette convention, entamé la concrétisation d'un programme de formation au profit de ses fonctionnaires avec des médecins de Grande-Bretagne, de Belgique et de Suisse, au niveau de la clinique médicochirurgicale infantile (CMCI) de Bou Ismail. Par ailleurs, un colloque international sera tenu en Algérie avant la fin de l'année. Inscrit sous le thème «chirurgie des cardiopathies congénitales chez les enfants», cet évènement sera axé sur l'adoption d'une stratégie de prise en charge au niveau des hôpitaux du pays.