«On peut dire que le renouvellement partiel des sièges sénatoriaux est partie intégrante du système parlementaire démocratique et le mode de fonctionnement de la deuxième Chambre», indique Hazem Ali, professeur en sciences politiques de l'Université d'Alger, sollicité, hier, à donner plus d'éclaircissements sur le déroulement de ce qui est communément appelé les sénatoriales. Le dépôt et le retrait de candidatures, la période de ces élections sont les volets expliqués par le professeur. Citant des articles régissant les élections en question, il souligne que les candidats sont tenus d'établir «en double exemplaire» une déclaration de candidature. «Les déclarations doivent être déposées au Sénat au plus tard deux semaines qui précèdent le scrutin», précise-t-il ajoutant que les candidats ont la faculté de se présenter soit isolément, soit sur une liste. Pour être admissible, poursuit-on, chaque déclaration de candidature doit obligatoirement mentionner les nom, prénoms, date et lieu de naissance, domicile et profession de la personne appelée à remplacer un sénateur. S'agissant des retraits de candidatures, le professeur Hazem dira que deux cas de figure s'y appliquent. Dans le premier cas, un candidat peut retirer sa candidature même après la date limite fixée pour le dépôt des candidatures. Dans le second, le retrait d'une liste, dont la déclaration doit être signée par l'ensemble des candidats de la liste, ne peut intervenir après l'expiration du délai prévu pour le dépôt des déclarations de candidature. Une semaine au plus tard avant le scrutin, la commission des élections du Sénat arrête et publie la liste des candidats et de leurs éventuels remplaçants, enchaîne le professeur. Pour ce qui est de la période des élections sénatoriales, il précise que celles-ci se tiennent généralement avant la 12e semaine qui suit la date d'ouverture de la session ordinaire du Conseil de la nation. A signaler que les élections du Conseil de la nation, prévues pour le mois de décembre prochain, constituent la préoccupation de bon nombre de formations politiques, les plus représentées au niveau de cette institution en particulier FLN, RND et MSP. Les directions de ces partis regroupés dans l'Alliance présidentielle ont laissé libre choix à leurs élus de négocier des alliances avec les élus des autres partis dans le but de garantir des sièges au Sénat.