L'Algérie et le système des Nations unies ont procédé, hier, à Alger à la signature d'un plan cadre de coopération stratégique entre les deux parties pour la période 2012-2014. Ce plan cadre est défini comme une «réponse collective» des agences du système des Nations unies aux priorités de développement en Algérie, telles qu'elles sont définies dans le plan quinquennal 2010-2014. Plusieurs secteurs ont participé, aux côtés de la société civile et des agences du système onusien, au processus de préparation et d'élaboration de ce plan cadre. Cette coopération porte notamment sur les domaines liés à la gouvernance et les droits de l'homme, le développement économique et social, le développement humain, le développement durable, l'environnement et les questions humanitaires. Des thématiques jugées «prioritaires» dans le plan quinquennal et en relation avec les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), ont été introduites dans le document portant plan cadre de coopération stratégique. Il s'agit plus particulièrement de l'emploi des jeunes, la sécurité alimentaire, les changements climatiques, la question du genre et l'autonomisation des femmes, ainsi que la gestion des risques et catastrophes naturelles. La valeur ajoutée attendue du système des Nations unies, à travers ce cadre de coopération, consiste en le transfert du savoir-faire et le renforcement des capacités de formation et d'accompagnement technique. «Il s'agit d'une véritable feuille de route qu'il nous incombe de réaliser dans les délais impartis pour aborder de nouvelles échéances et relever les défis de développement auxquels fait face notre pays», a souligné M. Bencherif Mohamed Lamine, directeur général par intérim des affaires politiques et de sécurité aux ministère des Affaires étrangères. «Ce choix de coopération est d'autant plus stratégique pour nous qu'il constitue une réponse urgente et adéquate aux besoins de notre développement», a-t-il relevé.