Dans cet entretien, Admane Tarek, l'entraîneur national de l'équipe féminine de karaté fait une évaluation sur le parcours de ses athlètes durant les derniers championnats maghrébins. Il donne son avis sur la politique adoptée par la fédération, en parlant de l'avenir du karaté féminin en Algérie. L'équipe féminine de karaté do, particulièrement de kumité, a connu une marge de progression impressionnante, notamment durant le championnat maghrébin. Vous êtes certainement satisfait ? C'est clair, je le suis, surtout que c'est le fruit d'un travail planifié et du sérieux. La sélection nationale féminine a démontré un savoir-faire durant le championnat maghrébin organisé à Alger. Il faut savoir que pendant des années, cette sélection avait des difficultés pour réunir des karatékas de haut niveau. Il y avait des éléments en manque sur le plan technique. Aujourd'hui, nous avons 15 jeunes filles prometteuses. Techniquement, c'est ce qu'il y a de meilleur sur la scène du karaté algérien. Que pensez-vous de la politique adoptée par la fédération ? C'est une politique qui commence à se répercuter positivement sur le niveau de nos équipes nationales. La formation nous assure un réservoir de talents. Je suis très confiant que nos compétiteurs puissent briller davantage, que ce soit sur le plan continental ou mondial. La fédération, à sa tête Aboubaker Mekhfi, a mis tous les moyens à notre disposition pour accomplir notre mission dans les meilleures conditions. Je le remercie, ainsi que le ministère de la Jeunesse et des Sports. Comment voyez-vous l'avenir de la discipline ? Je suis optimiste. Il y a une bonne volonté de former les champions de demain. Il y a une restructuration que ce soit des associations ou des ligues. Il y a une très bonne coordination et c'est ce qui fait la force de la famille du karaté algérien.