Photo : Hacène Par Karima Mokrani Les inscriptions définitives à l'université d'Alger se déroulent dans de bonnes conditions. Ça se passe bien en comparaison des années précédentes, celles notamment d'il y a deux à trois ans. L'institution universitaire tire les enseignements de ses expériences passées, encouragée par la généralisation de l'utilisation de l'outil informatique qui remplace si bien les opérations manuelles. Ainsi, comme nous avons pu le constater hier à Bouzaréah, les étudiants effectuent leur inscription définitive dans le calme et la sérénité. Pas de récrimination, pas de réclamation, sauf pour les recours, chose qui est évidente. Les encadreurs de l'université, entre agents de l'administration et ceux de la sécurité, font un travail remarquable pour venir en aide aux étudiants qui ne trouvent pas leurs repères. Ceux qui paniquent sont vite repérés et des conseils leur sont donnés. La forte implication de ce personnel qui se distingue par le port d'un badge est à saluer et à encourager. Leur présence est d'un grand secours pour les nouveaux bacheliers. Les responsables de l'université d'Alger, recteur, doyens, chargés d'études… sont également au rendez-vous pour constater de près l'évolution des choses. Vérifier surtout que les moyens mis en place fonctionnent de la bonne façon. De même pour les bureaux ouverts à l'occasion : bureaux d'inscription, bureau de photocopie, bureau de photographie, bureau de poste… tout est là pour constituer et remettre un dossier complet. L'opération est effectuée en une heure maximum. Les longues files d'attente, à l'intérieur et à l'extérieur des amphithéâtres, surchauffés par la chaleur ambiante et l'empressement des jeunes lauréats, sont désormais un souvenir lointain. Les choses évoluent dans le bon sens. Fait nouveau, cette année, l'université de Bouzaréah (le site de Bouzaréah) ouvre ses portes aussi bien pour les inscriptions dans les filières de l'ancien système que pour les inscriptions dans les filières du LMD. Ces dernières se faisaient à la faculté de Beni Messous. Il faut dire que le nombre en baisse des nouveaux bacheliers y est pour quelque chose. «Nous en étions à plus de 20 000 nouveaux bacheliers. Nous en avons à peine 12 000 cette année», explique l'un des encadreurs de l'opération. Autre chose, les inscriptions se font par faculté et non plus par ordre alphabétique. Un amphithéâtre réunit deux à trois filières. Un agent de l'administration précise que ces inscriptions définitives n'ont pas commencé hier mais le mercredi 29 juillet. «Nous avons travaillé mercredi, jeudi et même hier vendredi», dit-il. Les étudiants venus s'inscrire durant ces jours de fin de semaine n'étaient pas nombreux : «Nous avons comptabilisé près de 100 dossiers le premier jour, 40 dossiers le deuxième et presque autant le troisième.» Le nombre a nettement augmenté hier (samedi) mais est loin d'atteindre les rushs des années passées. Par ailleurs, rappelons qu'en parallèle de ces inscriptions définitives les recours sont ouverts jusqu'au lundi 03 août. Les transferts ne seront possibles qu'à partir du mois de septembre prochain.