Gagner. Le maître mot du coach national. «Je pense que l'objectif premier est de remporter les trois points avant de faire les calculs sur le score ou sur le résultat de l'adversaire à distance, c'est-à dire-l'Egypte», assène d'entrée Rabah Saâdane dans une attitude «particulière» lors de ce point de presse. Le coach a tracé les axes du débat et avertit qu'à certaines questions, il ne donnera pas de réponse (surtout le volet technico-tactique). Dans une certaine logique, Saâdane a voulu éviter les questions «bêtes» qui se répètent et se multiplient souvent. Vingt joueurs ont déjà débuté le stage depuis lundi. On attendait Halliche et Abdoun. «On travaillera tous les jours avant une relaxe d'avant match. Le Rwanda n'a rien à perdre. Le coach rwandais travaille depuis longtemps avec cette formation et, pour l'éthique et l'espoir, le Rwanda joue encore ses chances en CAN». Exit, donc, tout excès de confiance, estime Saâdane. L'Algérie a eu, en matière d'effectif, une chance providentielle avec la récente découverte des Meghni, Abdoun, Ghezal, Yebda. La dynamique du groupe est, à présent, positive et devrait sans aucun doute, aller crescendo au fur et à mesure des compétitions, des stages... affirme le professeur Saâdane. Concernant la gestion des joueurs convoqués mais qui manquent de compétition (Djebour), Saâdane parle de paramètre de préparation : «le stage me permettra de le juger...», avoue le coach satisfait du degré de professionnalisme atteint par l'équipe sur les plans technique et moral. Concernant le cas Lacen, Saâdane répond évasivement que la porte reste «ouverte» expliquant, néanmoins, qu'il faut clore ce dossier devant la «foule» des journalistes. Dans la perspective du match retour contre l'Egypte, tout est prêt (le président Raouraoua a tout réglé). Sur le plan technique, la préparation du match contre l'Egypte interviendra après le match contre le Rwanda et ce quelle que soit la position des deux pays au niveau du tableau. «Il faudra bien aller contre l'Egypte et nous irons l'affronter sérieusement», avoue Saâdane. A la question du brassard de capitaine d'équipe en l'absence de Mansouri (suspendu), le coach a répondu que cela répond à des critères et que le choix est déjà (presque) réglé. Dans la salle on pense à Saïfi, Gaouaoui... L'heure est à la concentration.