Au niveau du centre d'immunologie et de transfusion sanguine du CHU de Bab El-Oued (BEO), le professeur Ghania Hariti a annoncé que le ministre de la Santé va doter son service d'un clino mobile pour faciliter la collecte de sang. En fait, il s'agit de trois clino mobiles qui seront dispatchées entre les CHU de Parnet, BEO et Beni Messous. Cette acquisition, dira-t-elle, va faciliter la collecte de sang au niveau des mosquées et les plages. Toutefois, concernant la période de jeûne, le service que gère Mme Hariti n'a jamais connu de rupture de stock. «Bien au contraire, certaines structures hospitalières viennent s'approvisionner chez nous», a-t-elle indiqué. Toutefois, en dehors de ces futures acquisitions, des collectes sont organisées sous l'égide de l'Agence Nationale du Sang devant les mosquées. Une équipe de médecins, composée d'un préleveur, d'un généraliste à bord d'une fourgonnette remplie de lits de camp voiture ainsi que le matériel, se dirige vers la mosquée la plus proche. «Une salle est réservée à ce effet», dira Mme Hariti. Les volontaires affluent pour la bonne cause. C'est un élan de solidarité qui touche toutes les personnes en mesure de faire don de leur sang pour sauver un malade qui va se faire opérer ou un accidenté de la route qui risque de mourir. Au niveau des urgences, la contrepartie est assurée par les familles. Juste après le f'tour, les donneurs réguliers ou occasionnels viennent donner du sang pour un malade qui va se faire opérer. «Durant la journée, c'est très rare qu'une personne se présente au centre de transfusion sanguine et les cas qui se présentent sont exceptionnels», a-t-elle fait remarquer. Donc, pour le ramadhan, il n'y a pas de pénurie. «Pour preuve, en cas de besoin, le CHU de BEO approvisionne d'autres hôpitaux comme Bologhine et Beni Messous», a-t-elle soutenu.