Lorsqu'on rencontre une personnalité telle que Hamid Achouri, on est en droit d'être impressionné. Encensé par la presse et le public, cet humoriste ne cesse de nous surprendre. Il réussit d'emblée des prestations à coup sûr enchanteresses. Nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec une célébrité au talent unique. On vous aurait sollicité pour co-animer l'émission «Khatem Souleïmane». Un mot sur cette nouvelle expérience.. Je suis très heureux de travailler aux côtés de Slimane Bakhlili. Ce dernier est intègre et professionnel. J'ai accepté volontiers et sans tergiverser sa proposition. Il faut dire que Slimane Bakhlili ne se contente pas seulement d'animer mais effectue un réel travail de recherche où il exhorte la connaissance et encourage les jeunes à se cultiver et à élargir leurs horizons. Comment préférez-vous passer votre temps durant le mois de Ramadhan ? Et est-ce que vous travaillez durant cette même période ? Si le temps est si précieux et si important, il l'est d'autant plus durant les périodes de bénédiction et de grâce, notamment durant le mois de Ramadan, où la rétribution est bien plus importante. Celui qui perd son temps durant les autres mois devrait réexaminer sa façon de l'exploiter durant ce mois béni. Pour ma part, je redouble d'attention durant le mois de Ramadhan. C'est-à-dire, j'emploie mon temps d'une manière utile. En clair, j'aime travailler. D'ailleurs, j'anime quotidiennement l'émission «Bouraka», sur les ondes de la radio El Bahdja. Je l'anime aux côtés de Cheikh Ferhat. Je passe mon temps libre à bouquiner, à faire du sport et à regarder la télévision. La comédie, l'animation… on a l'impression que vous n'avez pas encore trouvé votre voie. N'avez-vous pas envie de vous diriger vers un autre genre ? J'ai depuis ma tendre enfance un penchant pour l'art. J'aime ce que je fais. C'est beaucoup plus une passion qu'une collaboration. Partagez-vous l'avis de ceux qui disent qu'il est nécessaire de s'intégrer aux autres pour avancer ? Oui, la nature n'aime pas l'immobilisme, tout est toujours en mouvement. Une culture qui veut avancer doit forcément s'ouvrir au monde et à d'autres richesses culturelles. C'est quoi le plus important pour vous, jouer des rôles, animer des émissions, échanger les savoirs et les expériences ou transmettre des messages ? Ces missions vont de pair car à mon sens, l'artiste doit saisir l'opportunité de la visibilité qui lui est conférée pour l'impliquer dans la promotion des valeurs de la société où il vit ou celle des valeurs humaines universelles. En ce qui me concerne, je n'ai pas de mal à concilier tout cela vu que j'aime ce que j'entreprends. Quelle est votre programmation future ? Al hamdou Lilah, je n'ai pas à me plaindre de ce côté, car j'ai pleins de projets. Je compte, d'ailleurs donner après le mois de Ramadhan la générale d'un monologue dont le titre «Ham Aydhahak». A vrai dire, j'ai déjà joué ce spectacle à l'étranger. Il a eu des échos favorables auprès du public. J'ai reçu une autre proposition, celle d'animer une émission humoristique. Elle sera diffusée sur Beur TV. Quels sont les espoirs que vous formulez pour l'avenir ? Mon premier espoir, c'est la poursuite du perfectionnement dans l'art.
