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Commentaire : La logique d'une position
Publié dans Horizons le 10 - 08 - 2011

Attiser le feu qui prend dans la maison du voisin, a fortiori dans celle du frère, n'est jamais indice ou signe de bon sens. La sagesse impose de le circonscrirepar tous les moyens et de ne point jeter de l'huile sur le feu.L'Algérie, face aux événements qui ont secoué la Tunisie, la Libye puis l'Egypte, s'en est tenue à une distance et une réserve qui ne signifient nullement une indifférence. La preuve est là, après la chute de Ben Ali et de Moubarak, les relations demeurent au beau fixe avec ces pays qui ont réglé un problème d'ordre interne. Les peuples de ces pays n'ont formulé aucun reproche à l'égard de notre pays qui s'était tenu à une sorte de neutralité positive. Il ne servait à rien de prendre parti dans des affaires strictement internes.Un Etat prend en considération tous les paramètres, notamment ceux liés à sa sécurité pour définir une position, préserver ses intérêts. Il n'est pas toujours astreint à livrer des brevets d'honorabilité démocratique pour les régimes. Face aux événements qui se déroulent ces jours-ci en Syrie, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a réitéré, hier, une position similaire. Elle révèle la logique qui sous-tend l'action diplomatique de l'Algérie. Tout en déplorant les violences en Syrie, il a appelé les parties syriennes à la sagesse et au dialogue national «inclusif».Par un tel rappel, s'exprime à nouveau un principe cardinal de la politique extérieure de l'Algérie qui ne s'immisce jamais dans les affaires intérieures des Etats. La souveraineté, même si elle est de plus en plus un concept relatif, conserve encore sa valeur dans les relations internationales. Membre d'organisations régionales, l'Algérie a également agi dans ce cadre pour trouver des solutions consensuelles qui mettent fin à l'effusion de sang. C'est un vieux principe qui fait qu'on sait comment commencent les guerres mais nul ne connaît ou ne peut prévoir leur terme. Certes, l'initiative des pays du Golfe, qui ont rappelé leurs ambassadeurs à Damas, pourrait suggérer le contraire. N'y a-t-il pas une limite au-delà de laquelle, le silence vaut complicité ? C'est oublier que le geste n'est pas seulement motivé par des considérations liées au respect des droits de l'homme. Il obéit aussi à un jeu complexe de relations interrégionales. Les calculs ne sont pas absents dans ce positionnement qui contraste avec l'attitude observée par les Emirs face aux convulsions de la place Tahrir et les événements du Bahreïn. L'Algérie, de son côté, n'est pas restée silencieuse. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait souligné au mois de juin, à Luxembourg, à l'issue de la 6e session du Conseil d'association Algérie-UE, que «l'Algérie est très préoccupée par ce qui se passe dans ce pays frère (Ndlr : Syrie). Ce qui s'y passe n'est pas acceptable»,
a-t-il ajouté.
Par ailleurs, l'Algérie s'est toujours montrée réservée, non sans raison, aux appels aux interventions étrangères qui, souvent, ne font qu'inaugurer un cycle de violences dévastatrices. L'Irak, l'Afghanistan, la Libye, qui peinent à retrouver une stabilité, sont des exemples éloquents.


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