Au IVe siècle, Ve et VIe siècle de l'Hégire des femmes ont continué à briller au sein de la communauté en tant qu'érudites du Hadith. Parmi elles on peut citer les cours de Fatima bent Abd al-Rahman connue comme al-Soufiyya pour sa piété, Fatima, petite-fille de Abou Dâoûd, auteur des Sounane bien connus, Amat al-Wahid, fille du juriste distingué al-Mouhamili, Oumm al-Fath Amat as-Salam, fille du juge Abu Bakr Ahmad et Joumoua bint Ahmad. Il y a lieu de parler de Fatima bint al-Hassan ibn Ali ibn al-Daqqaq al-Qushayri, connue pour sa maîtrise de la calligraphie, mais encore pour sa connaissance des ahâdîth et la qualité des isnads (chaîne de transmission des ahâdîth) qu'elle maîtrisait. Encore plus éminente a été Karima al-Marwaziyya dont la renommée n'était plus à faire en tant que professeur du Sahih de al-Boukhâri. Son savoir était tel que les théologiens de l'époque conseillaient à leurs étudiants de se rapprocher d'elle pour acquérir les connaissances du Sahih. A ne pas omettre de parler de Shouhda «l'Ecrivain». Shouhda était une fameuse calligraphe et une traditionaliste de grande réputation ; les biographes la décrivent comme «la calligraphe, la grande autorité en hadith, et la fierté des femmes». Elle épousa Ali ibn Mohammad figure importante ayant des intérêt littéraires, qui plus tard devint un bon compagnon du calife al-Muqtadi et fonda une école et une maison soufies, auxquelles il contribuait généreusement.