Photo : Lylia. M. A quelques encablures du mois de septembre annoncé riche en activités, les partis politiques, pour ne pas être pris au dépourvu, peaufinent d'ores déjà des plans d'actions ayant en ligne de mire les échéances électorales de 2012 et les réformes politiques. Effectivement, le FLN prévoit, dès la rentrée sociale, d'installer sa commission nationale de préparation de la stratégie électorale. Kassa Aïssi, membre du bureau politique de cette formation en charge de la communication a confirmé cet état de fait en disant qu'outre l'ouverture de la session d'automne du Parlement, au cours de laquelle il sera question d'examiner un certain nombre de projets de lois, le FLN entamera ses préparatifs pour les prochaines élections. Rappelons que le parti de Abdelaziz Belkhadem avait tenu à la veille du mois de ramadhan une session extraordinaire de son comité central consacrée précisément à cette question. La session avait pour objectif d'écouter les avis des uns et des autres sur la stratégie à développer : programme, campagne électorale et mode de préparation des listes de candidats, entre autres… Le RND prévoit, lui aussi, de poursuivre sa série de conférences autour des réformes politiques et de faire connaître et expliquer les propositions qu'il avait formulées lors de sa rencontre avec l'Instance de consultation sur les réformes politiques. Le porte-parole du RND, Miloud Chorfi, a souligné que l'autre point important sur l'agenda du parti est l'établissement d'un plan de travail pour préparer les législatives et les communales de 2012. Pour sa part, le MSP a décidé de consacrer son université d'été, qui se tiendra juste après l'Aïd El Fitr à Alger, exclusivement à la préparation de sa stratégie en vue des échéances électorales à venir. «Nous allons, lors de cette université d'été, parler surtout de comment organiser la campagne électorale et des moyens à même de nous permettre de réaliser de bons résultats aux élections», a déclaré Mohamed Djemaâ chargé de communication du parti. Du côté de l'opposition, Le FFS, qui n'a pas pris part aux consultations politiques conduites par M. Bensalah, à l'intention, de son côté, d'organiser des sorties sur le terrain, sous forme de conférences avec les citoyens, mais également avec ses militants, a indiqué le chargé de la communication, Chafaa Bouaïche. Le FFS entend accélérer le processus de son «ouverture» sur la société, par le biais de quatre chantiers à ouvrir en priorité, à savoir les jeunes, les travailleurs, les femmes et la feuille de route d'étape de restructuration du parti. Partisan de l'élection d'une assemblée constituante «librement élue», le FFS considère les réformes politiques annoncées comme «peu crédibles». Le PT organisera, quant à lui, les 25, 26 et 27 août, son université d'été, avec pour thèmes, notamment la crise mondiale et ses répercussions sur l'économie nationale, l'assemblée constituante et les jeunes. Le PT prévoit, en outre, de tenir, probablement début septembre, une session de son comité central pour «renforcer le plan d'action du parti, définir ses objectifs et faire le bilan de l'année», a fait savoir Djeloul Djoudi, en charge de la communication.