«La circulation illégale des armes et leur récupération devraient figurer parmi les priorités des nouvelles autorités libyennes», a souligné le ministre. M. Messahel s'est dit optimisme sur la prise en charge de cette question, indiquant avoir appris que les questions sécuritaires «allaient être une priorité pour les nouvelles autorités libyennes». Le ministre a, dans ce contexte, relevé que des partenaires des pays du champ ayant pris part à la conférence d'Alger, notamment ceux concernés par la situation en Libye, «ont affiché un intérêt particulier à cette question et souligné l'importance qu'elle revêt». Interrogé, par ailleurs, sur «l'arrêt de la guerre de l'OTAN contre la Libye», M. Messahel a répondu que la question a été «discutée en aparté» entre des partenaires, en marge de la conférence. «Tout le monde s'accorde pour que cesse toute activité militaire, pour qu'il y ait un retour rapide de la stabilité dans ce pays et pour que les nouvelles institutions se mettent en place le plus tôt possible», a-t-il dit. «Nous sommes dans la perspective qui s'inscrit dans la stabilité et la paix, et l'Algérie s'inscrit dans cette logique», a-t-il souligné. Il a également estimé que «chacun doit apporter son effort en ce qui le concerne, à sa manière pour que, réellement, on s'engage dans une ère faite de renouvellement, de réconciliation, de dialogue et de mise en place de structures modernes qui répondent aux standards de gouvernance mondiale», a-t-il dit. «Je crois que nous avons des signaux très forts dans ce sens, et nous l'espérons», a-t-il conclu. D'autres part, et à une question relative aux «menaces de reprise des armes proférées par des groupes armés de rebelles dans le nord du Mali après le décès du leader des Touareg Ag Bahanga», le ministre a affirmé n'avoir pas eu écho de ces «menaces». Il a, néanmoins, relevé que cette question «concerne directement les pays voisins et amis dans le cadre d'un dialogue national et dans le cadre de la mise en oeuvre des accords conclus à ce sujet».