Quatre grands dossiers seront discutés au cours de la prochaine tripartite, qui aura lieu le 29 septembre prochain à Alger entre le gouvernement, le patronat et l'UGTA. C'est ce qu'a confirmé hier, Salah Djenouhat, membre du secrétariat national de l'UGTA lors de son passage à la Radio nationale (Chaîne III). «Nous allons discuter du dossier des retraités, des conventions et de leur élargissement au secteur privé et de la redéfinition du SNMG», a-t-il précisé. Selon lui, la tripartite abordera également la question de l'article 87 bis du code du travail, l'impôt sur le revenu global (IRG) et la promotion de la production nationale. Avant cette date (butoir), la centrale syndicale va organiser plusieurs rencontres internes «arrêter définitivement l'ordre du jour», a-t-il dit. mIl a indiqué que la centrale syndicale a planché sur la question du SNMG depuis plusieurs mois. «Nous avons des propositions avec des simulations. Nous sommes optimistes. Nous posons la question du pouvoir d'achat». M. Djenouhat refuse d'avancer des chiffres pour le SNMG avant la tenue de la tripartite. «Nous allons persuader nos partenaires de la nécessité d'une amélioration sensible du pouvoir d'achat», a-t-il dit. Il rappellera que l'UGTA a élaboré des études qui ont conclu à la nécessité d'augmenter le SNMG à 25 000 dinars pour améliorer le pouvoir d'achat. «Si on laisse les choses en l'état, à travers le maintien de l'article 87 bis, l'augmentation du SNMG sera absorbée comme d'habitude. C'est pour cela que nous proposons de redéfinir le SNMG pour évacuer les primes qui ne peuvent pas être absorbées par le 87 bis. Cela permettra aux travailleurs de bénéficier réellement de l'augmentation», a précisé Salah Djenouhat. A propos de l'impôt sur le revenu global, le membre du secrétariat national de l'UGTA a insisté sur le fait qu'un boulanger contribue moins qu'un simple salarié. «Le travailleur est condamné à payer par le prélèvement à la source. Il faut que les pouvoirs publics revoient l'IRG pour que ceux qui ne paient pas les impôts, le fassent», a-t-il plaidé. Il a estimé qu'il faut améliorer la situation des retraités en augmentant les revenus et en diminuant les tracasseries administratives auxquelles ils font face quotidiennement. «Nos retraités souffrent. Il faut également poser le problème du paiement de l'IRG par les retraités. Nous allons le faire avec nos partenaires», a-t-il conclu.