Anissa Oukid vient de publier le livre de sa vie. Elle y a travaillé pendant des années. Sa publication est une fierté. C'est la récompense d'un effort très librement consenti. Son livre, «l'Afrique, ce cher continent» est une véritable encyclopédie sur les pays africains. C'est une mine de connaissances. Ils sont en effet au nombre de cinquante quatre. Le plus petit est le Lesotho. C'est un pays minuscule enclavé en plein Afrique du Sud. D'autres sont aussi petits comme les Iles du Cap vert, l'île Maurice, les Seychelles ou les Comores. D'autres sont gigantesques, tel le Nigeria avec ses quatre-vingts millions d'habitants. Pour Anissa Oukid, il n'y a ni de petits, ni de grands en Afrique. Ils sont tous égaux par la richesse de leur passé, de leur culture, de leurs ressources naturelles et de leurs populations. «J'ai écrit un livre positif sur l'Afrique, très loin des clichés de l'esprit des pays occidentaux qui le diabolisent, Ces méchants juges le traitent de tous les maux, pauvreté, chômage, maladies, oisiveté, civilisations rétrogrades. Avec mes écrits, je le réhabilite dans toute sa grandeur, passée, présente et future et je n'exagère rien ! » Commente-t-elle. Elle même est subjuguée par la beauté de ses paysages et la diversité de sa flore et de sa faune. Chaque pays africain est ainsi décrit géographiquement. Elle est admiratrice de sa culture cimentée par des traditions millénaires, par ses langues multiples, par son folklore aux mille couleurs, par sa musique, par sa haute spiritualité, par le sens de la communauté. A propos des parlers africains, elle ajoute en appendice de son livre quelques pages sur le vocabulaire des langues africaines. Sur le plan social, elle est touchée par la sagesse de ses peuples et l'esprit de générosité et d'entraide qui les anime. Elle cite un exemple de cette solidarité légendaire. «Au Lesotho, les habitants vont travailler dans les mines de l'Afrique du Sud. Ils partagent à leur retour les revenus avec leur population, édifiant des structures d'utilité publique. Anissa Oukid est éblouie par le haut niveau de culture, d'éducation et de culture de certains Africains, comme par exemple, Senghor Mandela, «l'Afrique compte pas moins de sept prix Nobel » aime –t-elle à dire. Sur le plan de la justesse de ses informations, elle les certifie en précisant leur exactitude, confirmées par les experts et les spécialistes des questions africaines. Elle même a travaillé des années pour réunir la documentation nécessaire à son livre. Elle y a ajouté son cachet personnel. Son ouvrage est rédigé dans son propre style avec ses expressions à elles et ses tournures de phrases personnalisées. Anissa Oukid se justifie : «Les dernières semaines avant sa publication, je restais à le finir de cinq heures jusqu'à minuit». Elle illustre son livre par une importante masse d'images, de photos et de dessins. Mieux, elle a voulu que son livre soit une édition de luxe avec un papier élégant et précieux. Les éditions Dalimen ont pris les soins nécessaires pour sa publication. «L'Afrique, ce cher continent» est cher aussi bien matériellement que par le sentiment», confie-t-elle. Son livre a obtenu un immense succès au récent festival culturel panafricain. Les exemplaires de la première édition sont déjà épuisés. Rencontrée à la librairie du Tiers Monde, Anissa Oukid fait part de sa satisfaction de présenter son livre aux lecteurs et à la presse. Elle sera en permanence au prochain salon international du livre d'Alger pour continuer sa promotion. Anissa Oukid a écrit ce livre pour le seul amour de la culture et le désir de partager ce vif engouement avec d'autres gens. «L'Afrique, ce cher continent», édition de luxe de 418 pages, édité par Dalimen en juillet 2009. Prix public, 2800 dinars.