Si Affif, le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, et Mahrez Lamari, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, ont co-présidé hier une réunion à l'APN consacrée à la première participation algérienne au comité de la 4e commission des Nations unies sur la décolonisation et l'élargissement du soutien à la cause des Sahraouis. Une occasion pour, disent ils, réaffirmer que le soutien à la cause sahraouie est « citoyen et populaire ». L'Algérie organisera l'occasion de l'anniversaire de la proclamation universelle des droits de l'homme, des journées de solidarité avec le peuple sahraoui. Du 12 au 16 décembre, Alger renouera avec son surnom de Mecque des révolutionnaires. Elle abritera une « conférence internationale des villes jumelées et solidaires avec la république sahraouie. Selon M. Mahrez Lamari, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), quelque 300 élus des cinq continents, assisteront à cette conférence. Dont beaucoup de français qui ne partagent pas les positions de la France officielle qui vote toutes les résolutions au Conseil de sécurité mais ferment l'œil sur les manœuvres coloniales marocaines. Bien avant cette réunion des élus de Vitry comptent s'exprimer à Vitry le 24 octobre prochain. Les amis de la cause sahraouie (élus, société civile) comptent, quant à eux rééditer, avec le « 17 octobre 1961 ». Comment ? Faire de la conférence internationale européenne de solidarité qui se tiendra du 20 au 22 novembre, à Barcelone (Espagne), le pays par qui tous les maux des sahraouis sont arrivés, une manifestation où il sera rappelé à Madrid sa responsabilité historique. « Nous allons partir pour exprimer, encore une fois, la position algérienne et insister sur le droit de son peuple à l'autodétermination à travers un référendum libre et régulier » dit –il. M. Affif qui a salué les recommandations de la 4e commission, dénoncé les violations systématiques des droits de l'Homme dans les territoires occupés, notamment l'enlèvement, par le Maroc, le 8 octobre dernier à l'aéroport de Casablanca, de sept militants sahraouis des droits de l'homme, souhaite que l'ONU assume les engagements qu'elle a pris en 1991 : la tenue d'un référendum. Un référendum qui mettra fin selon Hadj-Hamou Ben Zguir au dernier conflit colonial en Afrique et à la situation infra humaine dans laquelle vivent les réfugiés depuis plus de 30 ans. Les membres de la délégation algérienne à New York ont présenté à la fin de cette réunion de coordination un compte-rendu sur leurs activités à New York. Outre les cinq interventions faites devant les membres du Comité, ils ont fait un travail de proximité avec des délégués, français, britannique, belge, autrichien et japonais.