Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, a présidé ce mardi au Palais de la culture, la cérémonie de clôture du festival international de la miniature et de l'enluminure. Ce festival, qui a duré sept jours, a été couronné par la distribution des prix du concours international. L'exposition a regroupé plus de deux cents œuvres d'artistes nationaux et invités étrangers. Un séminaire a permis l'étude de la situation actuelle des arts islamiques. Des ateliers ont réuni, pendant deux jours, d'éminents miniaturistes de Turquie, du Pakistan, de l'Inde, avec les professionnels et les jeunes talents algériens. «J'ai été éblouie par les capacités artistiques des maîtres de la miniature qui étaient avec nous», confie à ce sujet Aicha Koukou, une jeune artiste de Constantine. Au cours de ces ateliers, le maître miniaturiste Shakir Ali, venu de l'Inde, a conçu une œuvre rare en faisant renaître le portrait de Khair-eddine Barberousse. Pour cette création, la ministre de la Culture lui a attribué un prix spécial. Le jury de ce concours était présidé par Mohamed Djehiche, critique d'art. Il est composé par le miniaturiste algérien Bachir Yellès ainsi que trois autres membres, respectivement du Yémen, de l'Iran et de Tunisie. Les artistes de Turquie ont été les plus nombreux parmi les lauréats, suivis des Pakistanais. C'est ainsi que la talentueuse miniaturiste du Pakistan, Sumaira Amin, a obtenu le premier prix de la miniature. C'est une Algérienne, Wahiba Amara, qui a reçu le troisième prix dans cette discipline. «L'organisation de ce festival de la miniature et de l'enluminure, qui en est à sa troisième édition, contribue à l'épanouissement des arts islamiques aussi bien chez nous que dans le monde», a déclaré M. Mustapha Belkahla, directeur du musée national de l'enluminure, de la miniature et de la calligraphie. Quant à M. Moussa Kechkache, commissaire de ce festival, il souligne la continuité de ce grand rendez-vous international par la poursuite de l'exposition des œuvres dans les espaces de notre musée national.