Le ministre de la Petite et moyenne entreprise et de l'Artisanat, M. Mustapha Benbada, a affirmé hier que l'effacement de la dette des petites et moyennes entreprises (PME) en difficulté financière «n'est pas à l'ordre du jour». Le ministre a indiqué que l'étude réalisée sur les PME qui font face à des difficultés financières «a abouti à plusieurs propositions», soulignant que l'Etat est seul habilité à prendre les décisions qu'il juge opportunes pour les sauver». Il a ajouté à ce propos, que les entreprises victimes de la situation sécuritaire et autres contraintes liées à l'environnement pourront bénéficier d'un accompagnement». Les banques, a-t-il dit, sont appelées à faire montre de souplesse avec les producteurs sérieux activant dans les secteurs productifs». M. Benbada a affirmé que nombre d'entreprises ont résolu leurs problèmes depuis 2004 grâce à l'accompagnement des banques, soulignant la nécessité de traiter ce dossier avec «prudence». Le ministre a rappelé, par ailleurs, les efforts de l'Etat pour sauver les sociétés et entreprises productives affectées par la dévaluation du dinar durant la période 1988-1994 et pour laquelle «le Trésor a déboursé près de 40 milliards de DA». Le président du Conseil national consultatif pour la promotion des petites et moyennes entreprises (CNC/PME), M. Zaim Bensaci a pour sa part indiqué que des démarches visant à sauver les entreprises en difficulté financière du fait de la dévaluation du dinar sont en cours et que des propositions à ce sujet ont été formulées au Premier ministère.