A trois jours de l'assemblée générale élective du COA attendue depuis près d'une année et, après des reports et moult conférences de presse du bureau intérimaire (encore une ce matin), le litige de la composante féminine ressurgit encore. Mais cette fois à partir d'une réponse du Comité international olympique signée du directeur du département des relations avec les comités nationaux olympiques, M. Pere Miro depuis la ville suisse de Lausanne. Après la lettre (6 octobre) adressée à M. Addadi concernant la représentation féminine au sein du COA l'encourageant à la promotion des femmes dans la structure du COA, le département des relations avec les CNO vient d'adresser un courrier au président par intérim du COA, Chaouche Teyara (réponse au courrier de ce dernier du 15 octobre 2009) lui signifiant que la procédure (amendements) devra obéir aux statuts en vigueur (amendement par le président ou les 2/3 de l'assemblée générale, article 40). Or, à ce jour, le Comité olympique algérien n'a pas de président élu et l'AG émet des airs contradictoires quant à la représentativité féminine dans le «prochain» COA. Un blocage né depuis 2001 avec la non mise en conformité des statuts du COA concernant le «volet» féminin. Une bourde qui touche 14 voix au lieu de 2 réglementaires, estime l'association nationale pour la promotion et le développement du sport féminin. Une situation qui chauffera, encore une fois, la rencontre COA-presse d'aujourd'hui. Le flou, en tout cas, reste bien opaque.