Le conflit qui oppose l'Etablissement d'enseignement à distance utilisant les nouvelles technologies (EEPAD) à Algérie Télécom est-il en voie de règlement ? C'est en tout cas ce qu'a laissé entendre hier le directeur du provider privé Nouar Harzallah. « Des offres ont été proposées et c'est en voie de règlement », a indiqué le DG de l'EEPAD tout en refusant d'entrer dans le détail. Toutefois, certains des abonnés de ce fournisseur d'accès à Internet ont reçu des SMS leur signifiant la reprise prochaine des services Internet et donc de leurs abonnements. En effet, quelque 35 000 abonnés ont eu la mauvaise surprise d'être déconnectés du réseau Internet le premier septembre à minuit. L'origine de cette coupure remonte à un désaccord entre les deux opérateurs relatif au non-paiement de redevances. L'EEPAD ne s'est pas acquitté de ses dettes envers Algérie Télécom (AT). Un différend commercial qui a également porté préjudice à 720 entreprises, 9 ambassades et quelques institutions de l'Etat. Pour rappel, lorsque AT a procédé à la première coupure, le montant global des créances détenues par l'opérateur historique sur ce fournisseur d'accès à Internet était de 2,6 milliards de dinars, alors qu'elles s'élèvent aujourd'hui à 3,5 milliards de dinars, soit presque un milliard de plus en l'espace de 4 mois. Pour l'instant, les abonnés au réseau EEPAD ne savent plus s'ils seront remboursés. Pour rappel, l'opérateur a investi durant les quatre dernières années beaucoup d'argent dans l'infrastructure des réseaux sur l'ensemble du territoire national, y compris dans le Grand Sud.