Le conflit commercial opposant Algérie Télecom à l'Etablissement d'enseignement professionnel à distance (Eepad) depuis plusieurs mois semble connaître son épilogue. C'est ce qu'affirme le président directeur général du provider privé Eepad, Nouar Harzallah. Contacté hier par nos soins, ce dernier a précisé que le conflit est « en voie de règlement à l'amiable », soulignant que les contacts avec Algérie Télécom sont permanents. Il a tenu, toutefois, à démentir l'information rapportée par la presse selon laquelle l'Eepad a attaqué en justice Algérie Télécom. M. Harzallah a, dans une déclaration à la presse, souligné que l'Eepad « a eu l'accord de principe de la part d'Algérie Télécom pour régler définitivement ce problème qui a trop duré » et qu'il s'est même entendu avec Algérie Télécom sur le payement des dettes de l'ordre de 3,5 milliards DA sur un échéancier de trois ans. Etant en réunion, nos tentatives de joindre le PDG d'Algérie Télécom pour plus de précisions sur le sujet en question sont restées vaines. Le directeur de la communication de cette entreprise, Abdelhakim Meziani, s'est refusé à tout commentaire sans vouloir ni confirmer ni infirmer les propos de M. Harzallah. Pour rappel, M. Moussa Benhamadi a rejeté tout accord concernant le rééchelonnement des dettes, soulignant qu'Algérie Télécom « n'est pas une institution financière ». Par ailleurs, Algérie Télécom, par la voix de ses responsables, est contre la liquidation de l'Eepad. «Nous n'avons pas intérêt à ce que l'Eepad disparaisse. Il s'agit de notre partenaire qui participe avec nous dans une affaire commune qui nous procure un milliard de dinars par an », avait dit M. Benhamadi dans une sortie médiatique.