Après la recommandation de la Commission centrale électorale palestinienne (CEC) de repousser les élections générales prévues en janvier prochain pour impossibilité de les tenir à Ghaza et l'expiration du délai de dépôt des candidatures, l'Autorité palestinienne s'apprête à prendre d'autres décisions pour sortir de la crise politique. Mahmoud Abbas qui a le pouvoir de prendre certaines décisions, consultera les institutions palestiniennes. Le conseil central de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), une instance dominée par le Fatah, se prononcera sur deux sujets. Proroger le mandat d'Abbas en tant que président de l'Autorité comme il l'a fait en 1995 pour Arafat et au début l'année dernière pour … Abbas qui a manifesté début novembre son intention de ne pas se présenter à la présidentielle car le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'est pas prêt, selon lui, à la paix avec sa politique de poursuite de la colonisation et celui du Conseil législatif palestinien qui expire le 25 janvier. Il pourrait décider de repousser les élections générales jusqu'à la fin du premier semestre 2010 en vertu de l'accord proposé par l'Egypte qui prévoit la signature d'un accord de réconciliation entre Hamas et Fatah. Hamas qui domine la bande de Ghaza refuse toute élection avant de parvenir à une solution sur la réconciliation nationale car «la tenue d'élections dans un contexte de fracture politique ne fera qu'accroître cette fracture», explique son porte-parole, Sami Abou Zouhri. Fatah estime que la décision du Hamas prouve que ce mouvement n'a pas comme priorité l'unité de la patrie, ni la réconciliation nationale. Qui pourra rendre l'espoir d'unité aux Palestiniens ?