Même si les esprits sont tournés vers le match Algerie-Egypte, les visiteurs professionnels et le grand public étaient nombreux, hier, au Palais des Expositions d'Alger. Ils sont venus en effet pour découvrir les nouvelles technologies de la construction et les équipements des travaux publics exposés à la 7e édition du salon international des travaux publics (SITP). Cette manifestation économique, un carrefour incontournable en Méditerranée, attire chaque année de nombreux visiteurs à la recherche de nouvelles affaires commerciales ou de partenariat. Ainsi, le stand de la société des autoroutes algériennes n'a pas laissé indifférents. Son représentant explique les grandes lignes et les principaux axes structurants. « Les études du schéma directeur routier national 2005-2025, élaborées par le ministère des Travaux publics, s'inscrivent dans le schéma national d'aménagement du territoire », dit-il. La nécessité de disposer à moyen et long terme d'un réseau, adapté à l'évolution du développement économique du pays, constitue, dit-il, un grand défi du siècle. Les principaux axes structurants sont constitués par quatre catégories de routes, sans omettre l'axe stratégique africain qui est la route transsaharienne, vitale pour le développement du continent africain. Il a souligné la principale liaison autoroutière est-ouest qui est, indique-t-il, une nouvelle infrastructure située dans la partie nord du pays et construite sur un site vierge. « Elle va permettre de régler les problèmes de congestion sur le réseau routier existant et de réduire aussi le taux élevé des accidents de la circulation », a-t-il précisé. La rocade autoroutière des Hauts Plateaux est également un projet dont l'étude de faisabilité a démontré la rentabilité. Elle va ainsi permettre de satisfaire les besoins en transport routier dans la zone des Hauts Plateaux afin de contribuer à la fixation des populations. Les pénétrantes nord-sud vont assurer, dit-il, la liaison entre l'autoroute est-ouest et la rocade autoroutière des Hauts Plateaux en canalisant les flux routiers. Et puis il y a les 2e, 3e et 4e rocades autoroutières d'Alger qui ont été rendues nécessaires par l'accroissement des agglomérations péri urbaines et l'intensité du trafic qui ont fait que l'actuel réseau routier a atteint ses limites de saturation. «Ces nouvelles réalisations qui partent respectivement de Zeralda à Boudouaou, de Tipaza à Bordj Menaïel et de Khemis Meliana à Bordj Bou Arréridj sont ainsi devenues incontournables », a-t-il ajouté. Le projet autoroutier est-ouest, d'une longueur de 1.216 km, qui recèle une dimension maghrébine, doit assurer la liaison entre Annaba et Tlemcen avec la desserte des principaux pôles en touchant directement 24 wilayas. Il s'intègre dans le grand projet régional de l'autoroute maghrébine avec un linéaire de 7.000 km dont la réalisation a été retenue par les pays de l'UMA. L'Algérie contribue ainsi, de par sa position et sa volonté, de parachever en 2009 ce projet grandiose, à l'épanouissement économique de l'ensemble des pays maghrébins.