Photo : Slimene SA. L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) tiendra aujourd'hui son 4e congrès national à Alger. Des représentants des ministères du Commerce, des Finances, de la Petite et Moyenne entreprise et de l'Artisanat prendront part à ces assises. Contacté hier par téléphone, M. Salah Souileh, secrétaire général de l'UGCAA, a fait savoir qu'un peu plus de 500 congressistes sont attendus à ce rendez-vous. Il a également souligné que le programme sera arrêté à l'issue des travaux du congrès. Il est à noter que ce dernier intervient dans un contexte particulier dans la mesure où l'UGCAA vit depuis plus d'une année une vague de contestations et un conflit sans précédent qui a divisé les rangs de l'Union des commerçants. Désormais, on parle d'une UGCAA désunie et scindée en deux parties à savoir, les partisans de Salah Souileh (l'actuel SG) et les pro-Benabide (président de la commission de préparation du congrès). Ces derniers ont décidé de boycotter le congrès dénonçant déjà qu'il n'est pas représentatif. «Sur le un million 300 commerçants, seulement 500 vont participer à ce congrès», a fait remarquer M. Boulenouar, le chargé de communication de l'Union et un des contestataires. Selon une source proche de l'UGCAA, six candidats sont en lice pour le poste de secrétaire général. «Je ne sais pas encore si je porterais ma candidature. Tout va se décider aujourd'hui», affirme Salah Souileh. Il est à rappeler qu'une commission de préparation du congrès a été mise en place au mois de juillet dernier, laquelle a procédé, en premier lieu, par l'organisation des pré-congrès des régions Est et Centre qui se déroulés respectivement à Constantine le 2 novembre et à Alger le 9 novembre dernier et ensuite l'Ouest et le Sud du pays. La tenue de ce congrès est importante à plus d'un titre au point de vue des adhérents de l'UGCAA qui considèrent que les statuts de l'UGCAA, dont la promulgation remonte à 2004, sont devenus désuets et doivent être réadaptés avec les nouvelles donnes du commerce. Les congressistes sont appelés, de ce fait, à formuler des propositions au sujet des articles à abroger et ceux à rectifier au sein des statuts de l'Union. La commission de préparation constituée d'une vingtaine de membres a, également, proposé moult sujets à débattre par les congressistes, dont le problème de l'informel considéré comme un vrai casse-tête chinois.