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Programme d'appui à la facilitation du commerce (FACICO) : «Nous allons contribuer pour que les produits algériens répondent aux normes européennes», déclare l'ambassadeur de la Commission européenne en Algérie
L'Union européenne (UE) et l'Algérie ont convenu de prolonger le programme d'appui à la facilitation du commerce (FACICO) jusqu'en 2011. Le FACICO, financé conjointement par l'UE et l'Algérie, vise à faciliter le processus de libéralisation de l'économie algérienne et à accroître son intégration dans l'économie mondiale. Hier, le ministère du Commerce a organisé, à Alger, un atelier d'information sur ce programme qui vise le renforcement des capacités du ministère du Commerce, l'amélioration de la protection des consommateurs ainsi que la modernisation des structures de contrôle du marché «Ce programme, financé conjointement par l'Union européenne et le gouvernement algérien, doit prendre fin, en principe, en 2010 mais il sera prolongé à la fin 2011 », a indiqué, hier, à Alger Abdelhamid Bellahda, cadre au ministère du Commerce et directeur du programme opérationnel FACICO. Le programme FACICO qui devait commencer en 2008 n'a été entamé que le 1er mars 2009. Cet instrument doté d'une enveloppe financière de 6, 256 millions d'euros dont 1,250 financés par la partie algérienne, vise à renforcer ainsi les capacités des structures du ministère du Commerce pour lutter contre les dysfonctionnements qui affectent la sphère commerciale comme la contrefaçon, le marché informel et la concurrence déloyale. Ce budget est lié essentiellement à l'assistance technique et à la formation (il prévoit environ 4000 heures par jour). Abdelhamid Bellahda a mis l'accent sur le contenu de ce programme qui s'articule sur trois besoins exprimés par le gouvernement algérien. Il s'agit de renforcer, dit-il, la compétitivité des entreprises algériennes en faisant en sorte que le bénéfice du développement entraîné par le commerce soit partagé par l'ensemble des consommateurs algériens. Mme Laura Baeza, chef de délégation et ambassadeur de la Commission européenne en Algérie, a mis l'accent, quant à elle, sur les enjeux de la coopération et les principaux objectifs assignés au FACICO, tels que la lutte contre la contrefaçon et d'autres fléaux et dysfonctionnements qui gangrènent le commerce algérien. «Nous allons faire en sorte que les produits algériens répondent aux normes européennes », a-t-elle affirmé. La représentante de la Commission européenne a ajouté que l'UE prévoit dans les accords d'association de libre échange la conformité aux standards européens du secteur productif algérien. Elle estime que les pouvoirs publics doivent mettre les ressources nécessaires pour encourager le commerce entre l'Algérie et l'Union européenne, en augmentant notamment les capacités institutionnelles. La structuration du mouvement associatif algérien de défense des consommateurs constitue, selon les organisateurs, l'un des piliers fondamentaux de la mise en œuvre et de la réussite de ce programme dans la mesure où un budget spécifique lui a été réservé. Mais dans les faits, les associations interviennent rarement sur le terrain de la protection des consommateurs. « Nous allons justement redynamiser ce mouvement associatif de sorte qu'il puisse agir et prendre en charge la protection des consommateurs algériens», a conclu M. Belhada.