La question du Sahara Occidental est revenue en force cette semaine pour faire l'actualité en Espagne, en France, à New York, le siège des Nations unies et …en Algérie qui abritera les 12 et 13 décembre la conférence des villes jumelées. A Barcelone, les 600 délégués originaires de 38 pays qui ont participé à la 35e Conférence internationale de soutien au peuple sahraoui ont réaffirmé leur solution : la tenue «sans délais» d'un référendum d'autodétermination conformément aux résolutions onusiennes car, rappellent-ils dans leur déclaration finale, le Sahara Occidental «n'a jamais été un territoire marocain». A Paris, un texte du militant sahraoui Nâama Asfari, actuellement détenu dans la prison civile de Tiznit pour «outrage à agent», met à nu le Palais royal qui tente de vendre une politique post-années de plomb. «L'ampleur de la résistance civile et diplomatique du peuple sahraoui a conduit le Maroc à une situation d'isolement qui s'aggrave de jour en jour. L'échec de la tactique marocaine à l'intérieur comme à l'extérieur a contraint certains alliés du Maroc, comme la France et le gouvernement socialiste espagnol, à se désengager progressivement du royaume. Ni les alliés du Maroc, ni les politiques, ni l'opinion publique, ni les différents lobbies en Europe et aux Etats-Unis n'ont pu sortir le Maroc de son isolement accru au niveau international», écrit-il dans ce texte diffusé par le Comité pour le respect des libertés et des droits de l'homme au Sahara Occidental. A New York, M. Christopher, l'envoyé personnel pour le Sahara Occidental de Ban Ki-moon, qui veut faire le point sur le respect des droits de l'homme au Sahara Occidental, a engagé des entretiens pour préparer la seconde réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc.