La présidente du Medef (patronat français), Mme Laurence Parisot, a appelé, hier à Alger, les entreprises françaises à s'adapter à la nouvelle politique économique de l'Algérie dont les principaux axes ont été tracés dans la loi de finances complémentaire 2009. « Les entreprises françaises doivent s'adapter à la nouvelle réglementation algérienne en termes d'investissements (...). Les nouvelles règles se posent à tout le monde, à tous les investisseurs de tous les pays », a déclaré Mme Parisot à l'issue d'une audience accordée par le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar. Pour Mme Parisot, les entreprises françaises « ont bien compris l'orientation et les raisons de la nouvelle politique économique du gouvernement algérien avec l'adoption de la loi de finances complémentaire 2009 qui a redéfini le cadre juridique des sociétés à capitaux étrangers désireuses de s'installer en Algérie », ajoutant que les entreprises françaises « peuvent beaucoup apporter à l'industrie algérienne (en termes) d'investissements et de savoir-faire français ». En raison de la crise économique mondiale, « il est tout à fait normal de penser une stratégie qui vise à renforcer l'industrie nationale. Nous, entreprises françaises, nous prenons acte de la nouvelle réglementation algérienne en termes d'investissements et nous comprenons cette stratégie économique de l'Algérie », a-t-elle poursuivi. De son côté, M. Temmar a affirmé que les entretiens avec la délégation du Medef ont permis d'expliquer la nouvelle politique économique algérienne mise en place à la faveur de la LFC 2009. Le ministre a exprimé, dans ce contexte, sa « satisfaction » pour les investissements français en Algérie, soulignant que ces derniers « entrent dans la stratégie de notre pays visant la création d'une nouvelle économie tout à fait intégrée ».